Le ministère de la Femme et de la Famille et l’Union nationale des femmes djiboutiennes(UNFD) en collaboration avec l’OIM et le FNUAP, ont organisé le 21 au 22 octobre dernier, une conférence nationale sur la population et le développement. Il s’agit donc de mettre en place un environnement propice à l’émancipation et à l’intégration de la femme djiboutienne dans le processus de développement du pays, en vue d’accélérer les engagements de notre pays, signataire de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) qui s’est tenue en 1994 au Caire. Pour y parvenir, les instigateurs de ces assises nationales, ont réuni, à cette occasion durant deux jours des experts internationaux, des représentants des ministères sectoriels, des religieux et des acteurs de la société civile pour discuter sur divers questions d’importance capitale pour le développement socio-économique de notre pays.
Le monde a connu des changements considérables au cours de ces 20 dernières années. Des progrès notables ont été accomplis dans de nombreux domaines importants pour le bien-être humain mais placer la femme dans le processus de développement des pays, s’avère très important pour assurer une croissance économique soutenue dans le cadre du développement durable de tous les pays.
Dans cette optique, le ministère de la Femme et de la Famille et l’Union Nationale des femmes djiboutiennes (UNFD) en collaboration avec l’OIM et le FNUAP, ont organisé le 21 et le 22 octobre dernier au palais du peuple, une conférence nationale destinée à accélérer le processus de mise en œuvre des engagements de notre pays, signataire de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) qui s’est tenue en 1994 au Caire.
Placée sous le thème «Parier sur l’avenir, la femme au cœur du développement durable», cette conférence avait pour but de créer un avenir propice à l’émancipation et à l’intégration de la femme djiboutienne dans le processus de développement du pays.
A cette occasion, les instigateurs de cet événement ont réuni durant ces deux journées dans la salle de conférence du palais du peuple, outre les officiels, d’une part hauts responsables des Ministères de la femme et de la famille, des affaires étrangères et coopération internationale, de l’économie et finances, du budget, de l’intérieur, des affaires musulmanes, de la santé, de l’éducation et formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et recherche, de la justice chargé des droits de l’homme, des affaires sociales et solidarités, de la communication, ainsi que ceux du Secrétariat d’état à la jeunesse et aux sports. Et de l’autre, des parlementaires, des élus locaux, des représentants des pays de l’IGAD, des partenaires techniques et financiers et agences des Nations Unies présents à Djibouti, des leaders communautaires et religieux, des chercheurs de l’Université de Djibouti, des représentants du secteur privé, des acteurs de la société civile dont des membres des organisations féminines du pays, sous la tutelle de l’UNFD et des associations des jeunes dont des jeunes filles et femmes issues des milieux les plus défavorisés de notre pays.
Présidé par le premier ministre par intérim, le ministre de la justice et des affaires pénitentiaires chargé des droits de l’homme Ali Hassan Bahdon, la cérémonie inaugurale a permis aux organisateurs de souligner l’importance de ces assises pour notre pays dans le processus de mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD, qui est un, des volets essentiels des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU que les pays du monde doivent réaliser à l’horizon 2030.
Tout ce beau monde a par la suite, durant les deux jours, discuté sur des questions d’importance capitale dont notamment l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre les violences basées sur le genre, les pratiques préjudiciables de mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines, le droit aux soins de santé sexuelle et reproductive des migrants et des refugiés. Les participants devraient également trouver les solutions quant à la mobilisation de financements nécessaires qui permettraient d’achever le programme d’action de la CIPD.
A noter que des experts internationaux, Edna Aden Ismail, François Farah et Michel Poulain, chacun d’eux spécialisés dans un domaine, ont animé les différents panels de cette conférence.
A l’issue de deux jours des travaux, en termes de défis, d’initiatives et d’exemples de réussite, les participants et les experts internationaux ont élaboré des recommandations et des nouvelles orientations stratégiques visant à faciliter la mise en œuvre du Programme d’action CIPD.
A noter que la déclaration finale de cette conférence nationale sera soumise au Sommet sur la CIPD +25, qui aura lieu à Nairobi au Kenya, en novembre prochain.
Rachid Bayleh