L’Assemblée nationale a abrité les 23 et 24 février derniers les travaux de la conférence parlementaire sur le suivi de la conférence internationale sur la population et le développement.

Le président du groupe parlementaire sur la Population et le Développement (GPPD), le député Hassan Omar Mohamed Kamil, et le rapporteur du groupe, Abdo Sekieh, ont pris part à la conférence qui a vu la participation d’une cinquantaine de parlementaires,  des membres du Comité exécutif, des parlementaires des régions, l’UNFPA, l’APDA et d’autres partenaires.

Deux questions ont été au cœur des débats. Il s’agissait notamment de l’engagement du Sommet de Nairobi en matière de planification familiale et de violence sexiste / violence à l’égard des femmes et des filles.

Les participants ont élaboré la feuille de route pour mettre en œuvre les engagements de la CIPD25 en matière de planification familiale puisque c’est à travers la planification familiale volontaire que l’on sauve des vies et l’ont peut stimuler le développement de pays entiers.

Il permet aux femmes et aux filles de terminer leurs études, de créer ou de saisir de meilleures opportunités économiques et de réaliser leur potentiel. Permettre aux femmes de prendre des décisions concernant leur santé et leur avenir n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est l’un des meilleurs achats dans le développement international, créant des sociétés plus stables et plus prospères dans le monde.

Pour rappel, environ 225 millions de femmes dans les pays en développement souhaitent chronométrer, espacer ou empêcher une grossesse mais n’utilisent pas de contraception moderne. Répondre à leur besoin non satisfait de contraception permettrait de sauver des vies et de réduire d’un quart la mortalité maternelle. Il éviterait 52 millions de grossesses non désirées dans le monde, ce qui empêcherait à son tour la mort de quelque 70 000 femmes de complications liées.

Cette année 2020 est une opportunité idéale pour relancer l’engagement mondial en faveur d’une planification familiale fondée sur les droits. C’est le moment de s’engager à prendre des mesures plus urgentes et intensifiées pour accélérer les progrès vers l’objectif de Planification familiale 2020 et notre vision commune de l’accès universel à la santé sexuelle et génésique, y compris la planification familiale, comme énoncé dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Atteindre nos objectifs pour 2020 se traduira par de meilleures chances de permettre à chaque femme de réaliser son droit de décider librement et pour elle-même si elle doit devenir enceinte, quand le devenir et combien d’enfants avoir.

Avec le soutien de l’UNFPA-JTF, les parlementaires africains et arabes ont eu cette année l’occasion d’interagir et de coopérer avec leurs collègues asiatiques lors de la réunion des parlementaires arabo-asiatiques sur la population et le développement pour la CIPD + 25 et la réunion des parlementaires afro-asiatiques sur la population et Développement de la CIPD + 25 qui a été mené au Maroc et en Tanzanie en conséquence.

En outre, un groupe de parlementaires africains, arabes et asiatiques et d’officiers NC ont participé au Sommet de Nairobi pour la CIPD25 du 12 au 14 novembre afin de s’engager dans des efforts concertés pour traiter les affaires inachevées de la CIPD. Tels étaient les objectifs du projet soutenu par l’UNFPA / JTF qui a été mis en œuvre par l’APDA avec l’aide des partenaires. Étant donné que l’un des objectifs de ces projets est de renforcer le mécanisme institutionnel des forums, la réunion des membres du Comité exécutif sera l’étape importante vers son soutien.

En consultation avec l’UNFPA ESARO et ASRO également, en tant que FAPPD et FPA, il a été convenu que les membres exécutifs du Forum devraient se réunir et discuter du programme principal pour 2020 et de la vision du Forum de donner suite aux recommandations du Sommet de Nairobi pour atteindre les ODD.

Notons enfin que le Forum arabe (FAPPD) ainsi que le Forum africain (FPA) ont invité les membres du Comité exécutif, les parlementaires d’autres pays de la région, les représentants du FNUAP, l’APDA et d’autres partenaires à assister à cette réunion.

MAS