Le secrétaire général du ministère de l’intérieur,  Siradj Abdoulkader Omar, et le secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar, ont pris part à la conférence de l’Association internationale des juges de l’immigration et des réfugiés, organisée dans le cadre du 50ème anniversaire de la Convention de l’OUA de 1969 sur les réfugiés. L’événement s’est déroulé à la ville du Cap, en Afrique du Sud.

Le secrétaire général du ministère de l’intérieur, Siradj Abdoulkader Omar, et le patron de l’ONARS, Houssein Hassan Darar, sont respectivement président et secrétaire général de la commission nationale de l’éligibilité des demandeurs d’asile au statut de réfugiés à Djibouti. C’est à ce titre qu’ils sont élus membres de l’association internationale des juges de l’immigration et des réfugiés. Ladite association a tenu une conférence pour ses sections africaines dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Les deux personnalités ont pris part à cette conférence qui coïncidait avec le 50èmeanniversaire de la convention de l’Organisation de l’Union Africaine sur les Réfugiés de 1969.

L’Association internationale des juges aux affaires des réfugiés et des migrations cherche à faire reconnaître que la protection contre la persécution fondée sur la race, la religion, la nationalité, l’appartenance à un groupe social particulier ou l’opinion politique est un droit individuel consacré par le droit international, et que la détermination du statut de réfugié et sa cessation devraient être soumis à la primauté du droit. L’association a pour fonction principale de former les juges à la prise de décision en matière de droit des réfugiés par le biais d’ateliers, de conférences de chapitre et d’une conférence mondiale biannuelle. La section Afrique de l’IARMJ cherchera à promouvoir les objectifs de l’association, par la coopération et l’échange d’informations et d’expertise sur le droit d’asile et des réfugiés, les procédures et la prise de décision entre les États d’Afrique.

La section Afrique a organisé sa conférence régionale au Cap, en commémoration du 50e anniversaire de la convention de l’OUA de 1969, en collaboration avec le HCR du 1er au 6 septembre 2019. Cet  événement mondial et cette conférence historique se sont déroulés au pied de la majestueuse Table Mountain, où les nuages ​​recouvrent souvent la montagne et ont hâte de vous voir à Cape Town. En ouverture de la conférence, les délégations ont fait tour à tour un exposé sur la situation des réfugiés dans leurs pays respectifs. 

A ce titre, le secrétaire général du ministère de l’intérieur et le secretaire exécutif de l’ONARS ont fait une large présentation sur la situation des réfugiés à Djibouti. L’occasion pour eux de mettre en lumière les nombreux progrès accomplis depuis la participation et l’engagement du Président de la République lors de la Conférence des Nations Unies au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements à New York en 2016. Cet engagement a été complété par la signature à Nairobi du Cadre d’action global en faveur des réfugiés. Notre pays a connu depuis de nombreuses évolutions positives. Il s’agit des deux lois et des décrets d’applications qui  ont donné des droits élargis aux réfugiés comme l’accès aux écoles publiques, à la santé, et au marché du travail. Mieux encore, une consultation nationale a été organisée à Djibouti pour reconnaitre les difficultés subsidiaires et identifier des solutions idoines pour améliorer les conditions de vie des réfugiés dans notre pays. Des progrès qui s’expliquent par l’adhésion de notre pays à toutes les conventions internationales en faveur des réfugiés et qui sont réellement mise en œuvre. La délégation djiboutienne a été largement félicitée et encouragée à parapher la convention internationale sur l’apatridie.

Il faut souligner que l’Association internationale des magistrats aux affaires des réfugiés et migrants a procédé au renouvellement de son bureau africain et prévoit de tenir une conférence internationale dès février 2020 au Costa-Rica pour le renouvellement du bureau international. Pour la première fois, une candidature africaine est attendue lors de cette nouvelle mandature. L’ensemble des sections africaines se sont entendues sur une candidature unique qui devra représenter et défendre les couleurs du continent où se concentre le plus gros contingent de réfugiés à l’échelle mondiale. Si une présidence africaine se concrétise, c’est la porte ouverte à un renforcement des partenariats et des aides pour les réfugiés et les migrants qui essaiment un peu partout sur les théâtres de guerres, de catastrophes naturelles, etc.

Vivement un juge africain à la tête de l’association internationale des juges aux affaires des réfugiés et des migrants!

MAS