Dans la journée d’hier, le ministère du Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale a organisé au palais du peuple un atelier national liminaire des concertations et des réflexions de la protection sociale. Présidé par le ministre du Travail Chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, Isman Ibrahim Robleh, l’atelier a vu la participation du directeur de l’INAP Chamarké Idriss Ali ainsi que des hauts cadres provenant de différents ministères.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Travail a témoigné son réel plaisir et  intérêt certain de prendre part à ce fait d’importance. Le ministre explique que cet atelier est une première étape de la préparation des états généraux de la protection sociale et qui nécessitera un aboutissement d’une stratégie globale nationale renfermant le socle national de la protection pour tous les Djiboutiennes et Djiboutiens.

« Cette volonté de promotion sociale occupe une place notable de la politique initiée par le Président de la République son Excellence Ismail Omar Guelleh et tenant compte de la vision 2030 », indique le ministre du Travail.

M. Isman Ibrahim dans son propos soutient  qu’il faut insuffler une nouvelle dynamique afin de renforcer par une approche indéniable et  qu’il faut repenser l’actuel régime général de la sécurité sociale pour embrasser tous les mécaniques de couvertures des risques comme la maladie, la maternité, l’invalidité, accident de travail, famille, insertion, logement, pauvreté, exclusion sociale… quelque soit leurs origines.  Selon le ministre du Travail, une évolution du mode de gouvernance de financement de la protection sociale pour dresser un bilan et dessiner des perspectives de progrès en dépit des incertitudes engendrées par la crise de la pandémie du Covid 19 est capitale. Pour finir, le ministre convie que cette mission est essentielle et soutient  que notre pays doit s’investir dans le socle de la protection sociale.

Quant au directeur de l’INAP, Charmarké Idriss Ali, il a fait un résumé  intégral de la situation de la protection sociale nationale et le régime général de la Sécurité Sociale. M. Charmaké indique que la soutenabilité du système est primordiale et qu’elle est la clé de la légitimité du système et de sa résilience face aux risques conjoncturels.

Rappelons que lors de l’atelier une mise en place de trois groupes de travail a été établie. Un groupe travaillant sur le système de protection sociale et modalités d’extension adéquate, inclusive et universelle ; un autre groupe ayant  pour mission la revue des opérations des systèmes de protection sociale existante, réflexion sur les approches de la mise en cohérence et d’amélioration. Le dernier groupe se charge de la réflexion et des échanges sur un dynamisme de mise en place d’un socle de protection sociale.

Au  bout de cette journée la mise en place d’un comité multisectoriel de suivi est effectuée.                                                                                                                            

Djibril Abdi Ali