Le ministre délégué chargé de la Décentralisation, Kassim Haroun Ali, a reçu mercredi dernier  une mission de l’AFD (Agence Française de Développement) chargée de préparer le projet ADIL 2 dont le démarrage est prévu pour l’année 2025.

Cette mission fait suite à une première phase de travail effectuée l’année dernière et qui a conduit la même délégation dans les régions de Tadjourah, Ali-Sabieh et Arta. L’objectif de cette mission de l’AFD est de faire le point sur la progression du programme ADIL 1 mais aussi de discuter avec le ministre du montage institutionnel du projet ADIL 2.

Avant de rencontrer le ministre Kassim Haroun Ali, la mission de l’AFD a effectué un déplacement dans les régions d’Obock et de Dikhil où elle a pu observer les projets d’investissement réalisés dans le cadre du projet ADIL 1.

Le projet ADIL 2 va s’inscrire dans la continuité des objectifs du programme ADIL 1 et il sera décliné en 3 composantes :

– Composante 1 : Subventions accordées aux conseils régionaux pour réaliser des projets d’investissement tirés des Plans de Développement Régionaux (PDR) ;

– Composante 2 : Accompagnement par l’Etat et renforcement des capacités des collectivités territoriales ;

– Composante 3 : Pilotage du processus de la décentralisation, renforcement des capacités, etc.

Le mode opératoire choisi pour mettre en œuvre le projet ADIL 2 sera différent de celui du projet ADIL 1. Comme pour le programme ADIL 1, le MDCD assurera la présidence du comité de pilotage du projet ADIL 2.

A la fin de cette mission, l’AFD va élaborer des fiches projets à partir des informations recueillies et va préparer la convention qui sera signée avec la république de Djibouti, représentée par le ministère de l’Economie et des Finances.

Enfin, le ministre de la Décentralisation a exprimé son entière satisfaction du mode opératoire préconisé pour exécuter le projet ADIL 2. Cependant, il n’a pas caché les vices constatés dans le montage institutionnel du projet ADIL 1 et a regretté que la convention signée à l’époque entre l’Union Européenne et le ministère des Finances n’ait pas pris en compte les intérêts du ministère délégué chargé de la Décentralisation.

Source : MDCD