Dans le cadre du lancement des activités du projet de formation des jeunes à l’entreprenariat mené conjointement par l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) et le centre de leadership et de l’entrepreneuriat (CLE), le président de la commune de Boulaos Mohamed Omar Ismail, a accueilli le jeudi 16 juillet dernier dans son bureau sis dans l’enceinte du 2ième arrondissement, le chef de ce projet, Ide Mohamed Abdillahi, le responsable de suivi des projets du CLE, Abdoulfatah Sahal Souleiman accompagné d’un expert en micro-entreprise en l’occurrence, Abdoulatif Mohamed Abdillahi.

Il s’agit pour ces différents cadres de l’ADDS et du CLE de mettre en place dans ce quartier le projet de formation des jeunes à l’entreprenariat (FORJE), financé par l’Union Européenne. 

En effet, avec l’arrivée sur le marché de l’emploi d’une population jeune de plus en plus éduquée et innovante, il est nécessaire de promouvoir de nouvelles stratégies permettant aux jeunes de créer leurs emplois et contribuer positivement à l’économie et à la société.

Dans le cadre de ce projet, les cadres de l’ADDS et du CLE vont d’abord dispenser une formation de 2 mois, axée dans le domaine de l’entreprenariat, avant de soumettre aux participants un concours de plan d’affaire. Les microprojets les plus novateurs et les plus viable économiquement, réalisés par les jeunes à l’issu de cette formation, seront donc financés. Cette formation vise, selon les concepteurs de ce projet, à avoir un équilibre entre jeunes garçons et filles (50% des participants de chaque).

«Elle encouragera la participation de jeunes qui ont déjà reçu préalablement des formations professionnelles par le biais d’autres projets ou programmes» a déclaré le responsable de suivi du projet Abdoulfatah Sahal Souleiman.  Le chef du projet Ide Mohamed Abdillahi a, par la suite, donné à ses interlocuteurs des détails concernant l’éligibilité des bénéficiaires de cette formation.

«Le candidat doit résider dans l’un des différents quartiers de la commune, être âgés de 18 à 37 ans, ne pas être en situation de formation ou d’apprentissage régulier actuellement, intéresser dans le développement d’activité génératrice de revenu en groupe, être disposer à suivre sérieusement la formation entière, être de nationalité djiboutienne, être exempte d’une certaine poursuite judiciaire et savoir lire et écrire» a-t-il dit aux différents responsables de la commune assis à ses côtés.

Compte tenue du nombre limité de jeunes dans chaque cycle de formation (150 jeunes par CDC, groupés par section de 30 jeunes), un processus de sélection sera mis en place selon les cadres porteurs de ce projet afin de départager les jeunes, au cas où le nombre éligible dépasse celui de places disponibles.

Rappelons que le tirage au sort permettant de sélectionner les bénéficiaires de la formation de ce projet a débuté mardi 21 juillet et se déroule sur les différents centres de développement communautaire (CDC) des quartiers de la commune de Boulaos.   

Rachid Bayleh