Une réunion de haut niveau sur la problématique des infrastructures et de son financement a eu lieu hier au Kempinski palace de Djibouti.  A l’ordre du jours : l’InfraSAP, un programme d’évaluation des infrastructures qui est une analyse complète des contraintes qui peuvent réduire le financement commercial et privé des infrastructures.

En effet, Il comprend un ensemble de réformes politiques possibles qui peuvent être envisagées et mises en œuvre par le pays à court et moyen termes. Cette réunion de haut niveau a porté dans ce sens sur une analyse des infrastructures du pays avec une problématique : comment renforcer les infrastructures afin d’atteindre la vision Djibouti 2035…

Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à ces travaux,  dont le ministre de l’économie et des finances chargé de l’industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de l’agriculture, Mohamed  Ahmed Awaleh, la ministre de l’habitat et de la ville, Amina Abdi Aden, et la ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali.

Notons également la participation à cette réunion de haut niveau d’une importante équipe de la banque mondiale, conduite par le directeur des infrastructures de la Banque Mondiale, Paul Noumba, et accompagné du représentant de la Banque Mondiale à Djibouti, Boubacar Sid Barry. Par ailleurs,  de nombreux directeurs de plusieurs institutions, des hauts cadres de l’administration du pays ont participé à la réunion et ont  enrichi le débat autour de la problématique des infrastructures et de son financement.

A l’ordre du jours : l’InfraSAP, un programme d’évaluation des infrastructures qui est une analyse complète des contraintes qui peuvent réduire le financement commercial et privé des infrastructures. En effet, Il comprend un ensemble de réformes politiques possibles qui peuvent être envisagées et mises en œuvre par le pays à court et moyen termes.

Cette réunion de haut niveau a porté dans ce sens sur une analyse des infrastructures du pays avec une problématique : comment renforcer les infrastructures afin d’atteindre la vision Djibouti 2035. Au cœur de cette question, plusieurs secteurs qui sont porteurs de la croissance djiboutienne, tels que l’énergie, les TIC, le corridor, les infrastructures urbaines, la gouvernance et bien d’autres domaines. 

Cette analyse est une approche chirurgicale permettant d’éclairer les décisions politiques plus ciblées sur la façon d’utiliser des ressources rares pour accélérer la diversification économique et la compétitivité tout en s’attaquant aux goulots d’étranglement institutionnels.

Sachant qu’aujourd’hui dans les pays en développement, les perturbations qui affectent le fonctionnement des infrastructures sont souvent une source de problèmes quotidiens qui réduit les possibilités d’emploi de la population tout en freinant la croissance économiqu., Cette réunion a permis de faire un diagnostic et élaborer une approche alternative à ce que les infrastructures puissent contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance du Djiboutien lambda et ses conditions de vie. En d’autres termes, comment ces secteurs porteurs de la croissance peuvent aujourd’hui améliorer la base du fonctionnement des écoles et des hôpitaux, des entreprises, et être la clé de l’accès aux emplois et de l’amélioration du niveau de vie de tous. 

Autre volet important de cette réunion : le Partenariat Public-Privé et les actions du Fond Souverain ou comment ces deux secteurs doivent aujourd’hui devenir des pôles générateurs de croissance dans le cadre de la diversification de la croissance économique.

La réunion de haut niveau sur la problématique des infrastructures et de son financement “InfraSAP” s’est clôturée par des échanges très constructifs et enrichissants entre tous les participants.