Le ministre de La Défense chargé des relations avec le parlement Hassan Omar Mohamed et l’ambassadeur de France Arnaud Guillois ont co-préside jeudi dernier, la cérémonie de commémoration de l’appel du 18 juin 1940 à la maison du combattant, et en rendu hommage aux anciens combattants djiboutien ayant participé à la Seconde Guerre Mondiale aux côtés de la France.

En présence notamment de la Maire de Djibouti Fatouma Awaleh Osman, le directeur de l’Office National des anciens combattants et victimes de guerres Moussa Ali Sabieh, l’Attaché de Défense le Colonel Hugues, Roquemaurel et le chef de corps de la 5e RIAOM le Colonel Anoine Marguet. Les anciens combattants et veufs d’anciens combattants ont pris parts à la cérémonie de commémoration. L’Ambassadeur de France s’est exprimé sur la signification de cette journée pendant laquelle, 80 ans plus tôt, le Général de Gaulle appelait la France à garder espoir et à se soulever contre la tyrannie via les ondes de la BBC à Londres. Il a salué l’importance de cette mémoire partagée entre français et djiboutien. « La France, chaque Français, chaque amoureux de la liberté et de la paix vous est redevable ». En la mémoire des anciens combattants ayant perdu la vie, il a appelé à toujours rester attentifs au bien-être des veuves et à entretenir la mémoire du dévouement des anciens combattants djiboutiens et français. La France via une subvention annuelle de l’OCAC France de plus de 3 590 000 FDJ se mobilise pour la mémoire et le bien-être de 23 anciens combattants et de 148 veuves. Cette subvention a été revalorisée de 400 000 FDJ.

Cette année, une collecte de contributions volontaires conduite par la Mission de Défense auprès des agents de l’Ambassade de France à Djibouti a permis d’identifier 50 familles dans la difficulté du COVID-19.

Une enveloppe en numéraire, des livres et des masques de protection ont été distribués aux familles en question. Ces dons des agents de l’Ambassade réitèrent l’engagement profond entre forces françaises et djiboutiennes, et l’importance accordée à la mémoire collective.  Dans son discours le ministre de la défense a déclaré que : « dans l’un des pires moments de son histoire, la France n’était pas seule ; elle a pu compter sur le soutien déterminant de ses alliés, mais aussi sur ses territoires d’antan dont la République de Djibouti, qui illustre bien cette participation à travers le bataillon somali, qui a inscrit une page glorieuse de son histoire». Le ministre a rappelé que célébrer cet appel de 18 juin 1940 à Djibouti et plus particulièrement à la maison du Combattant, revêt un caractère tout particulier car la route qui passe devant ce bâtiment  ou nous sommes réunis aujourd’ hui porte le nom du Général de Gaulle et demeure aujourd’ hui une référence de la mémoire de la France libre pour nous tous “, a-t-il martelé.

Zouhour