Dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus du coronavirus, le croissant rouge de Djibouti branche d’Ali-Sabieh mène ce combat  en étroite collaboration avec les agents de la santé publique de l’hôpital régional, Docteur Ahmed Absieh Warsama.

Ses membres volontaires ont entrepris une campagne d’information et de sensibilisation sur les éventuelles méthodes de contamination pour pouvoir éviter le covid 19 auprès de la population.

Le siège régional du croissant rouge a aussi mis en œuvre des points de lavage des mains à la gare routière des bus reliant la ville à la capitale, Djibouti-ville.

Tous les passagers du transport en commun des bus en partance vers Djibouti sont priés de se laver les mains à la solution hydro alcoolique.

Il a notamment mobilisé ses membres de secouristes volontaires qui ont effectué des opérations de pulvérisation de désinfection contre le virus du covid 19 sur des lieux publics, des bus de transport en commun, des camions à remorque en provenance de l’Ethiopie  et sur d’autres véhicules de particuliers.

Ces tournées d’action de pulvérisation de désinfection se sont poursuivies à l’intérieur de l’hôpital régional.

Le président du croissant rouge régional d’Ali-Sabieh, Ismaël Bouh Guadid a déclaré au micro des médias nationaux que son organisme a mobilisé tous ses matériels et efforts au côté des agents du ministère de la santé au front de la  lutte contre le coronavirus.

Il a déclaré que des volontaires du croissant rouge de Djibouti branche d’Ali-Sabieh  sont postés au poste frontière de Guélilé au côté du personnel soignant du ministère de la santé publique pour détecter les éventuels individus porteurs du virus parmi les routiers du trafic d’importation et d’exportation éthiopien.

A cet effet, le contrôle sanitaire a été renforcé à ce point d’entrée du territoire national.

A l’intérieur de la ville d’Aska, le confinement suite à l’appel du président de la république  à rester dans les foyers familials et à ne sortir qu’uniquement  pour les besoins essentiels est ou plus ou moins respecter.

Les habitants de la ville ne prennent pas très au sérieux le danger mortel de ce coronavirus qui malmène déjà les pays européens.

Ils se retrouvent entre inquiétude pour certains et insouciance pour leur grande majorité.

Les agents de la gendarmerie et de la police nationale tentent quotidiennement de faire respecter le confinement ou de respecter la distanciation sociale de un mètre d’écart entre les individus dans la ville.

Ils interviennent devant et à l’intérieur des agences bancaires locales pour disperser les queues de clientèles collées serrées.

A l’instar de la capitale, les établissements scolaires, les mosquées, les lieux de rencontre ou des buvettes de café et autres boissons sont fermés pour éviter tout rassemblement provoquant  une éventuelle contamination collective.

L’ancien centre médical hospitalier de la ville est réhabilité pour accueillir les éventuels cas des personnes malades du covid 19 à mettre en quarantaine ou à traiter.

Le confinement des habitants dans leur foyer a donné la ville une atmosphère de mois de ramadan. La circulation des  personnes est restreinte.

Chaque jour, les policiers et les gendarmes entreprennent une campagne de dissuasion auprès des habitants de la ville de circuler inutilement à l’intérieur de la ville.

A Ali-Sabieh, les mesures de lutte contre le virus mortel du coronavirus sont approuvées par la population locale qui s’adaptent mieux jour après jour.

Ali Ladieh