La commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption (CNIPLC) en partenariat avec l’ONUCD a ouvert dimanche dernier, les travaux d’un atelie raxé sur la plateforme régionale pour l’accélération de la mise en œuvre de la CNUCC en Afrique de l’Est. L’évènement se déroulera du 10 au 12 novembre au Best Western Premier Hôtel, Djibouti.

Présidé par la présidente de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption, Mme Badria Zakaria Cheick Ibrahim, l’évènement a  réuni également des deux expertes de l’Office des nations-Unies contre la drogue et le crime, des hauts cadres des institutions publiques, des magistrats, un représentant de la gendarmerie nationale service de la documentation ainsi que les membres de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption.  Tous ont pris part à cette première journée.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche des plateformes régionales approuvée par la résolution 9/4 de la Conférence des États parties intitulée «Renforcement de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies au niveau régional ».

La République de Djibouti a signé cette convention en 2004, et l’a ratifiée en 2005. Elle appelle les membres à intensifier leurs actions pour prévenir et combattre la corruption sous toutes ses formes.

Lors de cette rencontre les experts internationaux, les représentants de la commission et les hauts fonctionnaires djiboutiens ont examiné les lois et le mesure actuel et discuter des solutions pour accélérer leur mise en œuvre.

Au menu des discussions figuraient la nécessité d’élaborer une cartographie de base pour identifier les principaux défis et renforcer les capacités de lutte contre la corruption dans le pays.Cet exercice consiste en des visites dans chaque pays de la plateforme afin d’organiser des discussions avec les parties prenantes concernées et de recueillir des informations concernant, la situation du pays par rapport à chaque domaine, les bonnes pratiques et les besoins d’assistance technique correspondants, et les activités et projets existants et prévus par les partenaires.

Après cette première phase de discussions, les experts ont également abordé les quatre thématiques des huit États membres de l’Association des autorités anticorruption d’Afrique de l’Est (EAAACA) à savoir : les enquêtes financières, les marchés publics, la protection des lanceurs d’alerte et la protection des autres personnes qui communiquent des informations, ainsi que la coopération internationale.

A l’issue de cette première séance de travail, les experts de l’office des Nations-Unies contre la drogue et le crime ont survolé les premières thématiques concernant la plateforme à savoir les enquêtes financières et le recouvrement des avoirs.

Durant les deux derniers jours, les experts auront des discussions avec les représentants du secteur privé ainsi que la société civile afin qu’ils prennent des engagements dans la lutte et la prévention de la corruption.                                                                          

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