La Commission Nationale des Droits de l’Homme en partenariat avec l’agence allemande GIZ a organisé hier au centre d’excellence de l’IGAD pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent, un atelier de formation sur le genre au profit des ministères sectoriels concernés par cette problématique.
Consciente de ces défis sur le terrain, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme a organisé hier mercredi au centre d’excellence de l’IGAD, une journée de formation sur la question du genre et les instruments juridiques mise en œuvre par notre pays pour éradiquer cette discrimination. L’initiative jouissait du soutien de l’agence de coopération allemande GIZ, et avait pour objectif essentiellement d’informer et de sensibiliser, les partenaires publics et la société civile sur la question du genre et le respect des droits humains selon la loi.
Il a été question aussi des flux massifs des migrants auxquels il faut faire face car ils sont devenus de nos jours une problématique récurrente. A l’issue du débat, le chargé de programme du GIZ a rappelé le programme régional « Pour une meilleure gestion des migrations » dénommé BMM. Lequel a pour objectif d’améliorer la gestion des migrations dans la région, et en particulier à lutter contre la traite et le trafic de migrants à l’intérieur et à partir de la Corne de l’Afrique. Priorité est donc donnée au renforcement du respect des droits des migrants et de leur protection contre la violence, les abus et l’exploitation. Il s’agit de rendre par ce biais la migration plus facile et plus sûre dans la région.
Cet atelier de formation a réuni sur place le président de la CNDH, saleban Omar Oudin, le secrétaire general de la CNDH, Djibril Osman Houffaneh, les différents ministères suivants le ministère de la femme et de la famille, le ministère des biens waqfs, l’ UNFD, le conseil national de la société civile l’ ANPH ,l’ONG Caritas et les hauts cadres de la CNDH .
Cette formation a été animée par une consultante de la GIZ sur le domaine du genre, qui a rappelé, les instruments juridiques mise en place par le gouvernement pour contrecarrer ces discriminations à l’ égard de la gent féminine dans notre pays.
Cet atelier a représenté une véritable opportunité pour tous les participants de partager des informations concrètes sur les situations critiques rencontrées par ces femmes en général et les migrantes en particulier mais aussi de parcourir le corpus juridique ainsi que de revenir sur les différents outils de protection disponibles en république de Djibouti.
Souber