
En 2011, sous l’initiative de la première dame et présidente de l’Union Nationale de la Femme Djiboutienne, Mme Kadra Mahmoud Haid, la pouponnière Daryel a émergé comme une force salvatrice pour les enfants vulnérables de Djibouti. Jadis destinés à être adoptés par des familles étrangères, ces nouveau-nés, abandonnés ou orphelins, ont trouvé refuge dans cette institution qui leur offre bien plus que des soins matériels.

Située au cœur de Djibouti dans le prolongement du centre mère et enfant, la pouponnière Daryel se dresse comme un symbole d’espoir pour ces jeunes vies. Son équipe de professionnels de la petite enfance veille sur eux, jour et nuit, garantissant leur bien-être physique et émotionnel. Des soins médicaux minutieux, une alimentation équilibrée et une dose d’amour inconditionnel forment l’essence même de cette institution.
Cependant, la pouponnière Daryel ne se limite pas aux besoins basiques. Les éducateurs dévoués et le personnel attentionné s’efforcent de créer un environnement chaleureux et stimulant, où les enfants peuvent s’épanouir.
Des activités éducatives et récréatives sont soigneusement conçues pour favoriser leur développement cognitif, social et émotionnel.
L’avènement de la pouponnière Daryel a été un tournant pour Djibouti. Les enfants autrefois déracinés et perdus dans des adoptions internationales ont maintenant la chance d’être élevés dans leur pays d’origine, préservant ainsi leur identité culturelle et religieuse. Souvenez-vous, dans le passé, les nouveaux nés abandonnés ou orphelins se retrouvaient dans les mains des organismes étrangers qui les faisaient adopter souvent par des familles en Europe, plus particulièrement en France. Ces enfants perdaient pour de bon leur identité et leur religion. Pour preuve, vous avez tous vus dans Facebook ces adultes vivants à l’étranger qui cherchent leur mère avec des maigres informations. Ces Djiboutiens sont en majorité les enfants adoptés par les filières de l’église ou autres structures. Fort heureusement, la création du centre Daryel a mis fin à ce calvaire des enfants déracinés. Actuellement, nos petits bambins sont adoptés par des familles djiboutiennes dans des règles strictes.
Le soutien de la communauté locale et des organisations internationales a permis à cette institution de continuer à apporter un changement positif dans la vie des enfants les plus nécessiteux.
L’engagement de l’Union Nationale de la Femme Djiboutienne et de sa présidente, Mme Kadra Mahmoud Haid, envers l’éducation, les soins de santé et le bien-être de ces enfants est une bouée d’espoir pour un avenir meilleur.
La pouponnière Daryel joue un rôle vital en offrant un abri aimant aux enfants vulnérables, leur redonnant ainsi une identité, une famille et une chance de prospérer.
Enfin, son impact positif sur la vie de ces jeunes âmes est indéniable, et il est de notre devoir de veiller à ce que cette institution précieuse reçoive le soutien dont elle a besoin pour continuer à faire la différence et transformer des vies avec amour et dévouement.
Moustapha Gaucher