Nous assistons ces derniers temps dans notre capitale, à une prolifération des chiens errants qui inquiète et qui ne manque pas de susciter des problèmes de sécurité, d’hygiène et de santé.

Ces meilleurs amis de l’homme, tant chéris dans certaines contrées où leurs propriétaires les traitent comme leurs propres enfants, sont ici livrés à eux-mêmes et ne vivent pas en symbiose avec les humains mais plutôt en défiance et constituent une source de perturbation, de gêne, voire même de menace.

Souvent chétifs et affamés, ces bêtes déambulent dans les rues et dans les quartiers, fouillant avidement les ordures ou s’attroupant devant les portes des habitations, poussés par la soif et la faim. Leurs aboiements incessants ne manquent pas de gêner la tranquillité des nos concitoyens. De plus, écrasés par des véhicules, il n’est pas rare de voir leurs carcasses jonchant les bords des routes. Ou encore le spectacle des enfants qui, pour s’amuser, se livrent à des jets de cailloux contre eux, au risque de se faire mordre par ces carnivores qui sont parfois agressifs et peuvent être porteurs des maladies telles que la rage.

Plus grave encore, les chiens errants représentent un vrai problème de sécurité dans certains quartiers de la ville tels que Quartier 7, Quartier 4, PK12, PK 13, « Cité Nassib », …etc où ces derniers qui, durant le jour, se refugient dans des tranchées sortent la nuit, en formant des meutes, et s’attaquent aux animaux domestiques, générant ainsi un sentiment d’insécurité.

Bref, l’intervention des pouvoirs publics, à travers la municipalité, les services de l’élevage, par le biais des vétérinaires, ou encore le département de la santé, est plus que jamais souhaitée afin de lutter contre ce phénomène des chiens errants et les conséquences qui y sont liées.