Sous le haut patronage de la ministre des affaires sociales et des solidarités, Ouloufa Ismaïl Abdo, l’agence de développement social (ADDS) a organisé jeudi dernier une cérémonie d’information sur l’extension de la microfinance islamique dans la commune de Boulaos, au siège de l’union nationale des femmes Djiboutiennes (UNFD).

Dans le cadre de son mandat de lutte contre la pauvreté, le ministère des affaires sociales et des solidarités, à travers son agence d’exécution l’ADDS, mène de programmes de financements d’activités génératrices de revenus dites AGR pour les femmes et les jeunes. Un total de 749 millions de francs a été injecté par l’ADDS. Le ministère des affaires sociales et des solidarités a également prévu d’injecter 3 150 000 USD.

Outre la ministre des affaires sociales et des solidarités, l’évènement a regroupé sur place la ministre de la ville, de l’urbanisme et de l’Habitat, Amina Abdi Aden, la ministre  de la Jeunesse et de la Culture, Hibo Moumin Assoweh, la ministre de l’économie numérique et de l’innovation, Mariam Hamadou, la Secrétaire d’Etat Chargé des Investissements et du Développement du secteur privé, Safia Mohamed Ali Guadileh, la 1ere vice-présidente du Parlement,  Mme Safia Elmi, la  Secrétaire- Générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa, la député Aicha Abdallah Mohamed, le directeur de l’ADDS, M. Mahdi Mohamed Djama, le directeur par intérim du Centre de Leadership et de l’Entrepreneuriat, M.Abdoulkarim Mahamoud Hassan, le président de la Commune de Boulaos, M. Abdoulkader Iman Aden, des parlementaires et un parterre d’invités.

Depuis 2012, la microfinance islamique et classique est organisée à Djibouti pour éliminer la pauvreté dans notre pays à travers le réseau de caisses populaires d’épargnes et de crédits en ville et dans les cinq régions de l’intérieur.

Démarré en juillet 2012, le financement s’est étendu sur l’ensemble des quartiers de Djibouti ville et le montant distribué depuis sa mise en place s’élève à ce jour à 369 millions Fdj, touchant plus de 2835 bénéficiaires dont 80% de femmes promotrices et 18% d’hommes.

Mohamed Chakib