La République de Djibouti a adhéré officiellement à la Charte Africaine de la Statistique, le 20 avril 2023, après que l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Djibouti en République Fédérale et Démocratique d’Ethiopie et Représentant permanent auprès de l’Union Africaine (UA) et de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), S.E.M. ABDI MAHAMOUD EYBE,  ait procédé à la signature de la charte lors d’une cérémonie qui s’est tenue au siège de la Commission de l’Union Africaine (CUA) à AddisAbeba, en présence du Conseiller juridique de l’Union Africaine, Dr Guy-Fleury NTWARI.

Ainsi, la République de Djibouti devient le 35ème pays à avoir signé cette charte qui apportera d’importants atouts dans ce domaine enRépublique Djibouti.

En effet, la Charte Africaine de la Statistique est un instrument juridique pour réguler l’activité statistique sur le continent et servir d’outil de plaidoyer pour le développement de la statistique en Afrique. Elle a pour objectif,entre autres, de servir de cadre d’orientation pour le développement africain, de contribuer au renforcement de la coordination des institutions statistiques et de leurs activités en Afrique et de servir également de référence pour l’exercice du métier de statisticien africain.

L’adhésion de la République de Djibouti à cette charte constitue une opportunité pour l’Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD) de nouer des liens actifs avec les instituts nationaux et les organismes chargés de la production et de la diffusion des statistiques publiques au niveau continental.

Rappelons que la mise en place de cette charte est le résultat d’un long processus de décisions et de résolutions, dont ladernière adoption s’est déroulée lors de la 12ème session ordinaire de la conférence de l’Union Africaine (UA) du 4 février 2009. 

Rappelons que la mise en place de cette charte est le résultat d’un long processus de décisions et de résolutions, dont ladernière adoption s’est déroulée lors de la 12ème session ordinaire de la conférence de l’Union Africaine (UA) du 4 février 2009. 

Cette initiative s’explique par l’importance capitale que représente la détention des statistiques fiables pour les prises des décisions par les pouvoirs publics, une nécessité qui fait souvent défaut dans la plupart des pays africains.

Il est important de noter queles Etats ayant ratifiés et déposés les instruments de ratification de cette charte doivent veiller à son application dans leurs pays respectifs. Pour assurer cela, la Commission de l’Union Africaine, en collaboration avec l’ensemble des pays membres, mettra en place un mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la charte.