Sous l’égide du Ministère de l’Intérieur,  le Secrétaire  Exécutif chargé de  la Gestion des Risques et des Catastrophes (SEGRC) M. Ahmed Mohamed Madar a fait d’une pierre deux coups dimanche matin, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue  dans la salle de conférence de la Mairie de Djibouti, en procédant d’une part à la remise des équipements informatiques et bureautiques destinés aux bureaux régionaux ainsi que le lancement d’autre part d’une formation de dix jours au profit des points focauxdes bureaux régionaux, des cadres de la Préfecture de Djibouti, et de la Mairie de Djibouti afin de les mieux outiller  sur le concept de base de gestion des risques et des catastrophes. 

Le Coordinateur-Résident  du Système des Nations-Unies M José Barahona, la Représentante-Résidente du PNUD Mme Emma N’gouan-Anoh, la ReprésentantePar Intérim  de la FAO Mme RicardaMondy, le Directeur Général de l’Agence de la Météorologie M. Mohamed Ismail Nour, le Secrétaire Exécutifde l’ONARS M.Houssein Hassan Darar et lePréfet de la région de Tadjourah M. Hassan Dabaleh étaient présents à cette cérémonie. La remise de ces  équipements bureautiques et informatiquesoctroyés par le PNUD et la FAO s’inscrit  dans le cadre du projet conjoint intitulé « SDG funds », destiné à soutenir le Secrétariat Exécutif de Gestion des Risques et des Catastrophes dans sa réponse aux crises et aux catastrophes  afin de renforcer les capacités techniques des points focaux des bureaux régionaux.

Notons au passage que dans le cadre de ce projet, une  formation de dix jours sera dispensée aux points focaux sur le concept de base de la gestion des risques de catastrophes, sur la méthodologie d’évaluation rapide après une catastrophe et sur le Système d’Information Géographique. Les points focaux régionaux et les autres cadres de la Préfecture de Djibouti et de la Mairie seront formés par les experts du Secrétariat Exécutif sur la méthodologie appelée : MIRA (Multi-sector Initial Rapid Assessment : Evaluation multisectorielle initiale rapide)

Le MIRA a pour objectif d’identifier les priorités stratégiques humanitaires lors des premières semaines qui suivent une urgence.

Ainsi dès le déclenchement d’une crise, cet outil facilitera l’élaboration d’une image opérationnelle concertée reposant sur les meilleures informations issues des sources primaires et secondaires.

A l’issue de cette cérémonie, M. Ahmed Mohamed Madar, Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes s’est exprimé en premier  lieu pour remercier d’emblée  le PNUD et la FAO pour l’octroi de ces équipements et l’organisation d’une formation de dix jours destinée aux points focaux régionaux et aux cadres de la préfecture et de la mairie de Djibouti.  Il a au cours de son intervention indiqué que les cinq bureaux régionaux serviront à animer le système d’alerte précoce de la plateforme régionale de réduction des risques de catastrophes, à réaliser des évaluations rapides après les catastrophes pour une remontée rapide d’informations et une gestion efficiente des situations d’urgences dans les régions.

Profitant de cette occasion, le Secrétaire Exécutif a fait savoir « Ces dernières années, la République de Djibouti fut durement affectée par les conséquences des aléas hydrométéorologiques mettant ainsi en évidence la vulnérabilité de notre pays face à ces événements.

Face à ce constat, a-t-il poursuivi : « le Ministère de l’Intérieur entend faire de la prévention et de la préparation aux catastrophes une priorité nationale au service d’un relèvement durable et inclusif. »

Il a précisé que le décret n°2006-0192/PR/MID portant mise en place d’un cadre institutionnel de gestion des risques et des catastrophes, prévoie l’ouverture des bureaux régionaux quiauront  missions principales d’appuyer et de redynamiser les activités des comités régionaux de gestion des catastrophes dans les domaines de l’alerte précoce, de la prévention,  de la préparation, de l’évaluation rapide après une catastrophe et de la coordination régionale des opérations de secours.

Madame Emma N’GouanAnoh, Représentante Résidente du PNUD a quant à elle souligné l’utilité sans faille pour le SEGRC de renforcer  les systèmes d’alerte rapide et précoce et d’améliorer la collecte et le partage des données rapides lors des crises et des catastrophes.

«  Nous devons investir dans la réduction et la prévention des risques et des catastrophes et travailler de façon coordonnée et intégrée pour vivre des lendemains plus sûrs » a-t-elle conclu.

Même son de cloche du côté de la Représentante Par Intérim de la FAO Mme Ricarda MONDRY qui a mis en exergue l’importance de cette formation afin de mieux renforcer les compétences et les capacités des points focaux des régions de l’intérieur.