Le ministère de la justice et des affaires pénitentiaires chargé des Droits de l’Homme a organisé hier mercredi au palais du peuple  une cérémonie en l’honneur de la 1ère promotion des magistrats de l’école  nationale des  études judiciaires (ENEJ)  « feu Abdourahman Cheick Mohamed » et des nouveaux magistrats de la cour des comptes.

Présidé par le Ministre de la justice et des affaires Pénitentiaires chargé des Droits de l’Homme, M. Ali Hassan Bahdon, la cérémonie d’ouverture a réuni sur place  le procureur général  et  président de la Cour Suprême, M. Djama Souleiman Ali, la procureure générale de la cour des comptes, Mme Madiba Ismaël Aouled, la première présidente de la cour des comptes, Mme Ismahan  Mahamoud Ibrahim, le directeur de l’école nationale des études judiciaires , M. Mag-Teerey Ibrahim Ahmed ,  les chefs des juridictions, le secrétaire général du ministere de la justice, Maki  Omar , ainsi que des membres de la famille  des  nouveaux magistrats ont pris part à l’ événement.  

En effet, cette première promotion apporte un nouveau souffle au corps des magistrats  en exercice, tant dans  la cour des comptes que les juridictions de droit commun. D’autre part, cette dynamique de modernisation et de renforcement des capacités engagée et affirmée, à juste titre, l’expression du besoin pour le renforcement du capital humain ressort du Plan Stratégique de la juridiction. Elle devrait à l’avenir se faire compléter par l’élaboration d’un bilan de compétence et d’un plan de déploiement des effectifs d’une part, d’un système de management de la qualité d’autre part, avec en toile de fond, la maitrise du périmètre de justiciables.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le directeur général de l’ENEJ, Mag-Teerey a souligné  devant l’auditoire  que les nouveaux magistrats doivent fournir des efforts pour servir leurs nouvelles fonctions.

 Il a entre autre remercié le ministre de la justice pour son appui constant au profit des juridictions et la formation des nouveaux magistrats.

De son côté, la  procureure générale de la cour des comptes, Mme Madiba Ismaël Aouled,  « elle a exhorté les nouveaux magistrats d’appréhender le métier dans sa complétude, en intégrant toutes ses exigences, ses attributs ainsi que ses droits ».

Elle a entre autre souligné que cette première promotion des nouveaux magistrats, s’inscrit  dans la volonté du ministre de la justice de renforcer l’appareil judiciaire afin  que celle-ci réponde au mieux aux attentes des justiciables.

Pour  la première présidente de la cour des comptes, Mme Ismahan Mahamoud a rappelé que « la nomination de cette première promotion des magistrats  apporte à l’Institution des compétences additionnelles, notamment dans le domaine de la comptabilité, de l’audit et du contrôle ».

Elle a entre autre indiqué que « la Cour des comptes accueille pour la première fois de son histoire, en une seule fois, une équipe de 17 nouveaux magistrats. Cet acte de nomination est un témoignage fort de l’importance que l’Etat accorde aux missions de la Cour des comptes, à savoir le contrôle des deniers publics, à la bonne gouvernance économique et financière de notre pays ».

Pour  le procureur général, président de la cour suprême, Djama Souleiman, il a salué la persévérance  du ministre de la justice pour son action et son soutien  pour la justice de notre pays. D’ autre part, le procureur général a rappelé devant les nouveaux magistrats, l’importance de rendre  une décision de  justice qui soit conforme aux droits et aux lois du pays.      

Lors de cette cérémonie, le ministre de la justice, M. Ali Hassan Bahdon a indiqué que le gouvernement s’est attelé, depuis bientôt deux décennies à construire une justice moderne, accessible, qui répond aux aspirations de notre population.

Dans son discours, le ministre de la justice a rappelé également que les magistrats bénéficient d’une protection contre toute forme de pression afin d’exercer sereinement et correctement leur fonction. « Les magistrats sont, comme vous le savez  indépendants et bénéficient d’une protection contre toute forme de pression afin d’exercer sereinement et correctement leur fonction ».

Enfin, le ministre de la justice a insisté que la république de Djibouti a depuis sa création beaucoup investi dans le développement de la justice.

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