Une cérémonie sobre et solennelle de clôture du programme d’alphabétisation des adultes a eu lieu jeudi matin au Lycée “Nelson Mandela” du camp des réfugiés d’Ali-Addé.

L’événement a réuni l’inspecteur régional d’Ali-Sabieh, Ahmed Hamadou Ibrahim,  la coordinatrice de la scolarisation des réfugiés au sein du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP), Marwo Omar Houssein, d’un consultant de la Mondiale, Aden Elmi Daher, d’un conseiller technique du MENFOP, du coordinateur régional auprès des écoles des refugiés, Housein Doualeh Sougueh, du sous-préfet-adjoint  de la localité, Abdillahi Houssein Iltireh, d’un représentant de l’Office National pour l’Assistance aux Refugiés et aux Sinistrés (ONARS), Abdourazak Djareh, des responsables administratifs de l’enseignement scolaire du camp, des chefs coutumiers, des enseignants des cours d’alphabétisation et de nombreuses femmes et hommes, élèves de ces même cours.

Notons que cette cérémonie intervient lors de la journée mondiale de l’alphabétisation des adultes. Célébrée le 8 septembre, chaque année,  la journée internationale de l’alphabétisation suscite, chaque année, une prise de conscience concernant le programme mondial pour une société plus alphabétisée et ambitionne essentiellement de rappeler l’importance de l’alphabétisation.

Pour rappel et par ailleurs, la Journée internationale de l’alphabétisation est une célébration internationale, célébrée chaque année le 8 septembre, qui a été proclamée par l’UNESCO le 26 octobre 1966 lors de la 14e session de la Conférence générale de l’UNESCO. Elle a été célébrée pour la première fois en 1967.

Ce programme qui a permis d’alphabétiser en langue somalie plus de deux cent individus en majorité  de femmes a bénéficié d’un appui financier de la Banque Mondiale.

A Ali-Addé, il s’agit de la première promotion d’hommes et femmes issus de la communauté d’origine djiboutienne et des habitants du camp des refugiés.

Ces derniers ont tous exprimé leur enthousiasme après avoir été formés durant une période de cinq mois en matière de lecture, d’écriture et de calcul de base. Ils ont remercié profondément leurs enseignants qui ont font preuve de patience et de persévérance. Les femmes ont particulièrement reconnu leurs acquis qui leur permettent de pouvoir lire les données de leur téléphone portable, le carnet scolaire de leurs enfants et autres notices médicaux.

A leur tour, les professeurs-alphabétiseurs ont salué le courage, l’assiduité et la volonté des mères et pères qui ont consacré beaucoup de temps à suivre leurs cours.

Pour leurs parts, les représentants du MENFOP, de l’ONARS et le consultant de la Banque Mondiale ont souligné l’importance pour l’éducation scolaire  pour les enfants comme pour les adultes. Ils ont exhorté aux personnes alphabétisées de faire la promotion de leurs savoirs bénéficiés en sensibilisant leurs pairs d’attirer vers les cours scolaires pour les adultes qui se poursuivront dans le temps.                                                                                                             

Après tout, les uns et les autres ont longuement plaidé pour un renforcement des engagements en faveur de l’alphabétisation dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie. Sachant que ses avantages sont vastes, s’étendant des sphères profondément personnelles de la vie aux domaines politiques, sociaux et économiques. De plus en plus, des études décrivent dans quelle mesure l’alphabétisation améliorent l’estime de soi et l’assurance des personnes.

A l’issue de ces interventions, les femmes et hommes à l’honneur du jour ont reçu une attestation témoignant leurs apprentissages durant leur alphabétisation.

Cette cérémonie de clôture du programme d’Alphabétisation des adultes au Lycée du camp des réfugiés d’Ali-Addé a pris fin par la photo habituelle de famille des officiels et des bénéficiaires.

Ali Ladieh