Sous le haut patronage du ministre de la santé Dr Ahmed Robleh Abdilleh, le ministère de la santé a célébré conjointement la journée internationale internationale de la sage-femme placé sur le thème « 100 ans de progrès », et la journée internationale de l’infirmière placé sur le thème la profession infirmière, une voix faite pour diriger  :” Investir dans les soins infirmiers et respecter les droits pour garantir la santé mondiale» hier au Palais du peuple.

Outre le ministre de la santé Dr. Ahmed Robleh Abdilleh, l’évènement a regroupé sur place la ministre de la Femme et de la famille Mouna Osman Aden, la représentante du FNUAP Aicha Ibrahim, des parlementaires, la présidente d’honneur de l’association des sages-femmes Fatouma Ali Chireh, les représentants du systèmes Nations Unies, les cadres du ministère de la santé, les sages-femmes et les infirmiers et un parterre d’invités. 

Les deux thèmes qui ont été retenus pour l’année 2022 mettent en avant la nécessité d’investir dans les soins infirmiers, et de montrer le progrès en 100 ans du noble métier de la sage- femme, de constituer une main d’œuvre infirmière hautement qualifiée, de protéger les droits de ces dernières. Le but étant de renforcer davantage le système de santé pour pouvoir répondre aux besoins des patients et de la population aujourd’hui et demain.

La représentante du FNUAP Aicha Ibrahim, a indiqué que « la journée vient dans un contexte international marqué par : le  chemin qu’on a parcouru pour la réalisation des 17 ODD notamment l’ODD3 relatif à la santé dont la cible principale et la couverture sanitaire universelle et d’autres cibles principalement en rapport avec la santé de la mère et de l’enfant et sur lesquels la communauté internationale s’est engagée pour leur réalisation à l’horizon de 2030. La représentante du FNUAP a souligné également l’importance et les efforts indéniable accomplis par le personnel infirmier et obstétrical dans le monde entier et dans notre pays pour améliorer l’accès au soins de santé, éduquer les populations et relever les défis en matière de pauvreté de nutrition et des inégalités d’accès de la population rurale et démunie aux soins.

Le personnel et obstétrical est le pilier de tout système de santé avec bien entendu le reste du personnel. Sa contribution à la promotion de la santé, aux soins et aux services de prévention et de prise en charge de la population dans les zones les plus reculés du pays est un facteur déterminant pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle et les ODD notamment le troisième ».

De son côté, la ministre de la Femme et de la Famille Mouna Osman Aden a déclaré qu’il s’agit pour les sages-femmes de « donner la vie » en évitant les risques inhérents à toute opération d’accouchement que pourraient subir et la mère et le nouveau-né. Il s’agit pour les infirmières de « promouvoir la vie » en soignant les malades. Se présentant à la fois comme arts et disciplines scientifiques, les soins obstétricaux et les soins infirmiers se révèlent ainsi aussi complémentaires   qu’il n’y parait pour enrichir la chaine des valeurs en matière de santé et contribuer à la préservation et la promotion du capital humain et du développement durable. Grace à l’appropriation et au partage d’un certain nombre de valeurs  essentielles, à savoir le professionnalisme, l’expertise et le respect , nos sages-femmes et nos infirmières contribuent en plus à faire gagner à la communauté nationale les coûts des pertes humaines qui seraient engendrées, d’une part, par les pratique non sécurisées des accoucheuses traditionnelles, sans formation autre que le suivisme des pratiques des aînées et, d’autre part, par le recours à des soins de guérisseuses aussi inutiles que nocifs. «Procréer, Engendrer » c’est faire entrer un être dans le genre humain, C’est faire preuve de générosité. La profession de sage-femme est une profession « de tous les temps, de toutes cultures et de toutes les générations » Elle accompagne la femme pendant la grossesse pour le suivi et l’accouchement. Alors si nous célébrons aujourd’hui le centenaire des progrès réalisés par la profession, c’est surtout en regard des résultats positifs constatés et réalisés par la professionnalisation du métier et qui sont surtout visibles à travers la diminution de la mortalité maternelle et infantile dès lors que le recours est fait aux sages-femmes professionnelles ».

Le ministre de la santé Dr. Ahmed Robleh Abdilleh a salué « les efforts inlassable et l’opportunité de rendre un hommage particulier à ces sages-femmes et infirmières pour le rôle clé qu’elles jouent dans toutes nos structures à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Elles sont les chevilles ouvrières de notre système de santé.

Cette journée nous permet de faire le bilan de nos efforts pour mobiliser davantage et intensifier les actions visant à améliorer la santé de notre population.

Le ministre de la santé a rappelé que non seulement les sages-femmes aident les femmes à accoucher, mais prodiguent aussi des soins pré et postnataux, fournissent des services de planification familiale, de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus.

Aussi, elles sont formées à la pratique de soins obstétricaux d’urgence, contribuent à prévenir les mutilations génitales féminines, soutiennent les victimes de violence basée sur le genre et proposent des services de santé reproductive aux adolescentes ». Il a indiqué que « le gouvernement investit depuis dans la formation de qualité de nos sages-femmes et infirmières à l’Institut Supérieur de Science de la Santé (ISSS) par une amélioration du curricula. Je tiens à interpeller notre partenaire clé le FNUAP ainsi que les autres partenaires technique et financiers de nous accompagner dans le cadre du renforcement des capacités de ces personnels pour une meilleure prise en charge. 

Le ministre a remercié le FNUAP pour son soutien indéfectible et pour son engagement sans faille à nos côtés pour améliorer la santé maternelle et néonatale. Il a félicité le personnel de santé pour leurs engagements et leurs dévouements à servir le pays malgré les conditions parfois difficiles et les circonstances » a-t-il indiqué en substance.

En fin de cérémonie des personnels soignants ont reçu des certificats de mérite.

Mohamed Chakib