Le ministère de la jeunesse et la culture a choisi ‘‘Dikhil’’, ville qui symbolise l’unité nationale, pour organiser jeudi dernier la cérémonie officielle de la journée internationale de la jeunesse. Présidé par la ministre de la jeunesse et de la culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, l’événement a réuni dans l’enceinte du siège du conseil régional de Dikhil les autorités préfectorales et régionales, des  responsables coutumiers ainsi que des porte-voix des différentes associations de femmes et de jeunes de la ville. Compte-rendu d’une belle cérémonie placée sous le signe de l’unité nationale.

A l’instar des autres pays du monde, la république de Djibouti a célébré le jeudi

12 aout dernier à Dikhil la journée internationale de la jeunesse.

L’occasion est pour le ministère de la jeunesse et de la culture, organisateur de cette événement de clôturer une série de sensibilisation sur la thématique «Jeunesse et culture de la paix» que ce département en collaboration avec le ministère de la femme et de la famille, le ministère des affaires musulmanes et des Biens Waqfs, le ministère délégué chargé de la décentralisation, l’Union Nationale des Femmes Djiboutienne, l’UNICEF, a entrepris depuis le 8 aout dernier.

Présidé par la ministre de la jeunesse et de la culture, Dr. Hibo Moumin Assoweh, l’édition 2021 de cette journée, a réuni dans la cours du siège du conseil régional, le préfet de Dikhil, Aden Moussa Darar, le président du conseil régional, Abdourahman Yonis Areh, plusieurs élus locaux, des membres du parlements issus de la région, des responsables coutumiers et une pléthore de porte-voix des différentes associations de femmes et de jeunes de cette ville, symbole de l’unité nationale.

Outre les danses folkloriques, les chansons et l’exposition artisanale, l’événement était marqué par des nombreux discours, dont celui de la ministre de la jeunesse et de la culture. Dr. Hibo Moumin Assoweh a qualifié Dikhil comme étant la «région emblématique de notre très chère unité». «J’ai nommé le vivre ensemble, dans la diversité communautaire et culturelle, propre à Dikhil» a-t-elle ajouté avant de mettre l’accent sur leurs tolérances et leurs attachements à la paix et à la cohésion sociale.

C’est la raison selon elle que son département ministériel a choisie Dikhil pour clôturer la semaine nationale dédiée à la jeunesse et la culture de la paix. «Car la ville de Dikhil, de part son histoire, est réputée pour son unité, dans la diversité, gage de tout progrès et développement sociétal» explique-t-elle.

«Notre développement s’érige sur notre amour de la paix et notre attachement aux valeurs singulières qui font de nous, un pays respecté par le monde. Un pays en plein essor et émergence» observe la ministre, Dr. Hibo Moumin.

«La jeunesse comme l’a si bien dit le président de la république, Son Excellence, Ismaïl Omar Guelleh, c’est le capital humain à plus de 70%, c’est la force vive, c’est la force de proposition, c’est l’espoir et le futur du pays, et donc c’est la priorité des priorités pour ce cinquième mandat»

En ce qui concerne, les affrontements qui ont eu lieu dans certains quartiers de la capitale, la ministre de la jeunesse et de la culture a déclaré que le message que son département et ses partenaires transmettent, est «La paix est un bien commun, sa préservation est un devoir collectif et la jeunesse est le fer de lance, une avant-garde phare pour la sauvegarde et la transmission de l’acquis de l’unité et de la concorde civile et qui doit se préparer pour la relève de demain».  

Et de poursuivre «Notre pays est un îlot, havre de paix et devient grâce à la politique éclairée de son excellence, le président de la république, un carrefour compétitif obligé, un hub régional, prêt de se hisser au rang des pays dit émergent, combien même dans une région d’instabilité sur fond de tension conflictuelle récurrente» «C’est bien sur grâce à notre paix et notre stabilité permanente que notre nation a pu atteindre de tels avancés prometteuses d’apogée développementale» a-t-elle souligné avant de s’engager à mettre en œuvre en synergie avec l’ensemble du gouvernement, une stratégie propice à la promotion et à l’épanouissement de la jeunesse.

Pour conclure, la ministre de la jeunesse et de la culture, Dr. Hibo Moumin Assoweh a exhorté la jeunesse djiboutienne à cultiver un esprit de paix. «Cultiver vos talents, cultiver vos savoir-faire et vos savoir-être, cultiver votre goût du volontariat, votre amour pour votre voisin djiboutien, votre civisme et votre amour pour votre pays, afin de bâtir un avenir meilleur pour vos propres enfants. Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres et forger vos destinées en étant les acteurs de la marche vers une réussite collective et responsable» lance-elle à l’endroit des porte-voix des différentes associations de la jeunesse de Dikhil, assis en face d’elle.

Dans leurs interventions, le préfet de Dikhil, Aden Moussa Darar et le président du conseil régional, Abdourahman Yonis Arreh ont tour à tour mis l’accent sur l’importance de la paix dans le processus de développement national et ont appelé les jeunes à s’engager dans la construction d’un avenir meilleur.

Rachid Bayleh

Le point avec…

Dr Hibo Moumin Assoweh, ministre de la jeunesse et de la culture*

« La participation de la jeunesse au développement durable est indispensable, c’est pourquoi nous seront mobilisés pour l’accompagner et la servir autant que possible »

«La thématique de la journée internationale de la jeunesse pour l’édition 2021 c’est : «Transformer les systèmes alimentaires: les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète». 

Depuis que ce nouveau département a reçu son attribution, le 31 mai 2021 par décret présidentiel, nous nous donnons comme priorité, le travail avec la jeunesse. Aussi bien en sensibilisation, épanouissement, insertion culturelle, insertion sociale, mais aussi, très important, insertion économique.

La jeunesse comme l’a si bien dit le président de la république, Son Excellence, Ismaïl Omar Guelleh, c’est le capital humain à plus de 70%, c’est la force vive, c’est la force de proposition, c’est l’espoir et le futur du pays, et donc, c’est la priorité des priorités, pour ce cinquième mandat.

Sa participation au développement durable en tant qu’acteur principal est indispensable, c’est pourquoi, nous serons mobilisés pour l’accompagner et le servir autant que possible.

L’objectif de cette journée internationale est de promouvoir au mieux, ou de développer, entre autre, la conscience des jeunes, en ce qui concerne, le programme d’action mondiale pour la jeunesse. (….) Le ministère de la jeunesse et de la culture a lancé le 8 août, une campagne de sensibilisation, à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse et aux côtés de plusieurs autres départements et partenaires. Compte-tenu des affrontements dans certains quartiers et suite à l’importation de conflits intercommunautaires qui prévalent dans les contrées limitrophes, le message que nous transmettons est le suivant : «La paix est un bien commun, sa préservation est un devoir collectif et la jeunesse est le fer de lance, une avant-garde phare pour la sauvegarde et la transmission de l’acquis de l’unité et de la concorde civile et qui doit se préparer pour la relève de demain». Notre pays est un îlot, havre de paix et devient grâce à la politique éclairée de son excellence, le président de la république, un carrefour compétitif obligé, un hub régional, prêt de se hisser au rang des pays dit émergent, combien même dans une région d’instabilité sur fond de tension conflictuelle récurrente. C’est bien sûr grâce à notre paix et notre stabilité permanente que notre nation a pu atteindre de tels avancés prometteuses d’apogée développementale.

Le ministère de la jeunesse en synergie d’actions avec l’ensemble du gouvernement ne ménagera aucun effort de la mise en œuvre de stratégies propices à la promotion et l’épanouissement de la jeunesse.

Enfin je dirais à la jeunesse dikhiloise particulièrement et globalement à la jeunesse djiboutienne, cultiver votre esprit de paix, cultiver vos talents, cultiver vos savoir-faire et vos savoir-être, cultiver votre goût du volontariat, votre amour pour votre voisin djiboutien, votre civisme et votre amour pour votre pays, afin de bâtir un avenir meilleur pour vos propres enfants. Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres et forger vos destinées en étant les acteurs de la marche vers une réussite collective et responsable ».