Pour cause de covid 19 la journée mondiale des réfugiés n’a pas été célébrée à Djibouti car elle intervient dans un contexte particulier. Nous vous reproduisons ci-dessous les   messages officiels du ministre de l’intérieur et du représentant du HCR à l’occasion de cette journée mondiale.

« La crise sanitaire qui a secoué le monde n’a pas épargné les plus vulnérables que sont les réfugiés… », dixit Moumin Ahmed Cheikh ministre de l’intérieur

A l’instar du monde entier, nous avons célébré hier vendredi  20 juin  la journée mondiale des réfugiés.

Cette année la célébration de cette journée a lieu dans des circonstances particulières. En effet, si la pandémie du covid-19, nous a empêchés de donner à ce rendez-vous son habituel éclat autant pour les hommes et les femmes réfugiés en République de Djibouti, son côté, devoir de mémoire d’une communauté, reste entier.

 La crise sanitaire qui a secoué le monde n’a pas épargné les plus vulnérables que sont les réfugiés et les demandeurs d’asile, au contraire le confinement a rappelé l’exiguïté de la demeure, le lavage fréquent des mains a rappelé la rareté de l’eau …. En somme la pandémie a rouvert des cicatrices, celles des conditions de vie difficile.

Le gouvernement et les institutions partenaires ont assuré le gîte et le couvert mais aussi la sécurité sanitaire de nos hôtes. Ainsi, à titre exceptionnel, nous avons avec le HCR et le PAM anticipé sur la période du confinement en octroyant les vivres pour deux (2) mois, en distribuant des kits de protections et d’hygiène (EPI),

De même, nous avons avec l’IGAD fourni des équipements de protections individuelles.

Sur le plan sanitaire, le Ministère de la Santé a renforcé les équipes de santé.

Par ailleurs, cette année le thème retenu à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés est « Chaque geste compte ».

Et, en conformité avec le thème, nous listerons en annexe, les gestes, les actions qu’elles soient communautaires ou individuelles et les partenaires.

En cette journée Mondiale dédié aux réfugiés, j’aimerai dire:

Aux réfugiés « Ensemble, nous avions discuté des voies et moyens d’améliorer les conditions de vie, ensemble nous avons élaboré des programmes sur des solutions pérennes allant des activités génératrices de revenus ici en République de Djibouti ou dans vos villages d’origines avec un programme de retour volontaire. Un virus dénommé covid-19 a tout bouleversé et assombri l’horizon. Mais, Comme le dit un proverbe « A quelque chose malheur est bon »

la crise sanitaire que nous traversons a montré vos capacités d’entraide en faveur des plus vulnérables d’entre vous. Par vos actions, vous avez évité la propagation du COVID-19 dans vos villages respectifs. Ce sont des actions louables.

Aux partenaires du systèmes des Nations Unies (HCR,PAM,UNICEF,OIM, PNUD), aux représentants des pays amis et notamment les Etats-Unis d’Amérique (USA), à l’UE, à l’IGAD,  aux ONG caritatives, je tiens à les remercier pour leurs contributions et leurs efforts en cette période de crise sanitaire mondiale.

Toutefois, permettez de citer pour mémoire le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres « Il ne s’agit pas vraiment de partager un fardeau. Il s’agit de partager une responsabilité mondiale, fondée non seulement sur le principe général de notre humanité commune, mais aussi sur les obligations particulières qui nous incombent en vertu du droit international. Les problèmes fondamentaux, ce sont la guerre et la haine, et non pas les personnes qui sont obligées de fuir; les réfugiés font partie des premières victimes du terrorisme.

A ONARS, institution en charge des réfugiés, des migrants et vulnérables  je tiens à les féliciter et les encourager à redoubler d’efforts pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables, des réfugiés et les migrants.

Pour conclure, sur une note positive, la fin covid-19 est proche et nous reprendrons les programmes pour une meilleure intégration du réfugié dans le tissu économique soit dans le pays d’origine ou dans le pays d’accueil. Nous tablerons sur vos talents et sur compétences

La journée mondiale des refugiés reste une référence mondiale.