Comme dans le reste du monde, la fête du Travail a été célébrée hier en République de Djibouti.

La fête du travail célébrée chaque 1er mai est, en effet, une forme de reconnaissance aux sacrifices des ouvriers de Chicago aux États-Unis d’Amérique en 1886 qui ont milité pour défendre le droit à un travail stable et à la réduction des heures de travail.

A cette occasion, les deux grandes centrales syndicales du pays, l’UGTD et l’UDT ont coorganisé ce mardi une cérémonie de commémoration de cette journée dédiée aux travailleurs. Les acquis sociaux, mais aussi les grands défis à relever ont été abordés durant cette journée célébrée dans la liesse et l’espoir de lendemains meilleurs.

Des chants et des danses folkloriques ont ponctué la cérémonie de célébration de la fête du travail sur l’avenue Pierre Pascal, sis au centre-ville de la capitale. La journée festive a également permis aux dirigeants des syndicats de dresser un bilan sur la situation des travailleurs nationaux.

Dans une intervention faite à la veille de la fête du 1er mai, le ministre du Travail chargé de la Réforme de l’Administration, Hassan Idriss Samrieh, a souhaité d’emblée une joyeuse fête à toutes les travailleuses et tous les travailleurs.

“Les autorités, a-t-il indiqué, ont initié beaucoup d’actions dans l’intérêt des jeunes, pour lutter contre le sous emploi et la pauvreté”, ajoutant que “le chômage reste une préoccupation à laquelle le gouvernement tente de répondre.”

Sur sa lancée, M. Hassan Idriss Samrieh a expliqué que “l’emploi créé dans le secteur formel public ou privé ne suffit pas à résorber les flux des entrants sur le marché du travail. Nos jeunes diplômés rencontrent des difficultés croissantes à s’insérer dans la vie professionnelle, faute de qualifications adaptées, et de débouchés.”

Il a souligné toutefois que “l’apport de la fonction publique dans la lutte contre le chômage sera limité puisque la masse salariale est déjà insoutenable.”

Comme l’a rappelé ministre du Travail chargé de la Réforme de l’Administration, “le gouvernement met beaucoup d’espoirs sur la plateforme multimodale et les zones franches qui offriront un gisement d’emploi aux répercutions nationales, afin de baisser le taux de chômage des jeunes.” “D’autres outils d’insertion ont été initiés par le ministère du Travail, tel que le contrat de professionnalisation et le dispositif d’apprentissage, pour répondre aux défis de l’emploi”, a-t-il poursuivi.

Ultime conviction affichée par le ministre du Travail : les réformes entreprises en ce sens impliquent aussi la modernisation des textes en vigueur en instituant notamment le Code de bonnes conduites pour le professionnalisme et l’éthique qui est d’ores et déjà mis en application.

Source : ADI