Le centre de développement communautaire(CDC), sis au PK12, a abrité vendredi 28 décembre dernier, une soirée de sensibilisation en faveur de l’abandon total des mutilations génitales féminines, avec la projection du célèbre film djiboutien «Pour Une Vie Sans Lame », de Mme Aicha Mohamed Robleh.

Dans la soirée de vendredi 28 décembre dernier, le centre de développement communautaire (CDC) de PK 12 a organisé en collaboration avec le tissu associatif local ainsi que l’association MASSABA de ce même quartier, la projection du célèbre film djiboutien «Pour Une Vie Sans Lame », de Mme Aicha Mohamed Robleh, diffusé successivement en trois langues, à savoir français, afar et somalie.

La projection a vu la participation d’une foule venue nombreuse grâce à la mobilisation des responsables du réseau des associations de PK12, en l’occurrence Ahmed Houmed Goita et Houssein Houmed Mohamed, et du dynamique directeur de CDC de PK12 M. Houmed Hanfaré.

Selon les initiateurs, cette soirée visant à lutter contre les mutilations génitales féminines a été lancée par le réseau des associations de PK 12 et s’inscrit dans le cadre de son vaste programme d’activités communautaires telles que la lutte contre les MST, le paludisme ou encore l’insalubrité mené dans ce quartier de PK12. «Pour Une Vie Sans Lame » relate l’histoire d’une petite fille de 6 ans, Linda que ses deux grand-mères emmènent en brousse durant les vacances scolaires, dans le dessein de l’exciser, à l’insu de ses parents, en compagnie de douze autres fillettes de la localité qui seront toutes sauvées in extremis par les parents de Linda avant de traduire au parquet l’ensemble des personnes impliquées dans l’exercice de cette pratique néfaste, interdite par la législation de notre pays.

Ce film, qui constitue un véritable va-en guerre contre les mutilations génitales féminines, n’a pas manqué de susciter une prise de conscience de l’atrocité des cette pratique ancestrale nuisible et toujours persistante dans notre pays.

En effet, financé conjointement par le FNUAP et l’UNICEF, ce long métrage dont la projection avait rencontré un vif succès auprès de la population djiboutienne, aussi bien dans la capitale que dans les localités les plus reculées du pays, suscitait au passage des débats après chaque diffusion. Très apprécié par le public lors de sa première diffusion, ce film a été rediffusé à la demande des spectateurs.

HA