La salle de conférence de la chambre de commerce internationale de Djibouti a abrité mardi  dernier, une table ronde qui a permis au président de la CCD, Youssouf Moussa Dawaleh et à une délégation de la SFI conduite par le vice-président Afrique de cette institution du Groupe de la Banque Mondiale, Sergio Pimenta, d’identifier des axes de partenariats.   

Le président de la chambre de commerce de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh a accueilli mardi dernier dans les locaux de son institution, une importante délégation de la société financière internationale (SFI), conduite par le président Afrique de cette organisation filiale du Groupe de la Banque Mondiale, Sergio Pimenta, qui séjourne à Djibouti, en vue d’apporter des conseils d’expertises et de financements dans le secteur privé de notre pays.

Au cours des discussions qui se sont déroulées dans la salle de conférence du siège de la Chambre de Commerce Internationale de Djibouti, le président de cette institution djiboutienne, Youssouf Moussa Dawaleh a fait un plaidoyer pour élargir le centre des ressources et des compétences mis en place par son institution. La secrétaire générale de la CCD, Hibo Osman Ahmed et plusieurs membres du bureau de cette institution en charge de la promotion du commerce ont assisté à cette rencontre.

Après un message de bienvenu suivi d’une présentation des axes stratégiques 2019-2024 de la CCD, par les cadres de cette institution dont notamment la secrétaire générale, Hibo Osman Ahmed, le chef de la délégation SFI, Sergio Pimenta a dans son intervention mis l’accent sur l’objet de leur visite à Djibouti qui consiste a-t-il indiqué à réaliser l’inventaire général sur les secteurs de notre pays qui nécessitent des investissements. «Nous cherchons à créer des opportunités pour l’année à venir» a-t-il précisé.

Pour répondre, le président de la Chambre du Commerce International de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh a fait part aux membres de la délégation hôte, certains programmes importants pour son institution. «Nous nous sommes rapprochés de l’Agence Française de Développement à une époque parce que nous avons constaté qu’il y a énormément d’activité de transport entre Djibouti et l’Ethiopie. A peu près 1000 camions circulent entre les grandes villes Addis-Abeba et Djibouti » a-t-il indiqué avant de souligner que le nombre de chauffeurs en termes de pourcentage était de 90% Ethiopien et 10% Djiboutien.

«Nous avons constaté que le problème venait de la formation professionnelle pour les chauffeurs des poids lourds » a-t-il déclaré avant de faire part à ses hôtes que ce constat a valu à son institution de se rapprocher de l’agence Française pour le Développement et de l’Union Européenne. «Le programme fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, nous a permis d’avoir 12 millions d’Euros de facilité en don » a-t-il ajouté par la suite. Il s’agit ici du don qui a permis à son institution, selon lui à mettre en place un centre de formation des ressources et des compétences. «Nous avons acheté les équipements qu’il faut, nous avons formé jusqu’aujourd’hui 1500 chauffeurs et opérateurs en logistiques hors mur » a-t-il déclaré.

Fin connaisseur du sujet, le président de la Chambre de Commerce de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh n’a pas caché son souhait d’élargir les compétences de ce centre notamment dans le domaine de la mécanique et d’autres activités à former.

«Et c’est là que je sollicite encore une fois la Banque Mondiale et le SFI pour qu’elles puissent nous apporter pour agrandir ce centre où à réfléchir ensemble parce qu’on pourra trouver les bailleurs plus tard, mais nous voulons passer à l’étape mécanique. C’est la base même de la réussite de nos entreprises» a-t-il souligné avant d’évoquer également son souhait de renforcer le programme de Partenariat Public Privé mis en place par la république de Djibouti.  

Rachid Bayleh