Le siège du conseil régional d’Ali-Sabieh a abrité jeudi dernier une campagne de sensibilisation de l’Agence Nationale des Personnes Handicapées sur le sort des personnes à besoins spéciaux de la région. Le lancement de cet atelier de focus des groupes sur les déterminants socioculturels sur le handicap a regroupé un élu local, un membre de la préfecture, le président du réseau national des personnes handicapés, Idriss Moumin, la directrice de la prévention, communication et coopération de l’agence handicap, Mouna Aboubaker, et de nombreuses personnes à besoins spéciaux parfois représentés par leur tuteur ou parent. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet conjoint “Faire progresser les droits des personnes à besoins spécifiques » à Djibouti financé par l’UNPRPD, un partenariat entre les agences des Nations Unies comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’organisation des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour la population  (UNFPA) et l’Agence Nationale des Personnes Handicapées a été signé en 2018 pour faire avancer les droits des personnes à besoins spécifiques.                                                                                                                                       

Ce partenariat entre l’ANPH et les agences onusiennes s’engage à « transformer la vie des personnes handicapées, en veillant à ce qu’elles aient accès à des opportunités et puissent réaliser leur potentiel ». Cet atelier a objectif de promouvoir la considération et la traite de la frange de la population victime d’un handicap quelque soit sa nature avec un respect total et de l’humanisme considérable.

Pour chacun des participants,  le constat est que les mentalités se sont légèrement améliorées concernant le regard qu’on porte aux personnes handicapées. Mais toutefois énormément de choses restent à mettre en œuvre pour faire respecter pleinement leurs droits.

Le président du réseau national des personnes handicapées, Idriss Moumin, a livré à cette occasion un long plaidoyer pour changer le regard de la société sur le groupe de la population vivant avec un handicap.

Il a rappelé qu’à l’instar des hommes ou femmes dits normaux, les handicapés doivent jouir des mêmes droits sans distinction  Il a notamment lu la déclaration des Nations Unies sur les droits de l’handicapé qui doit jouir de tous les droits.

Pour sa part, le gouvernement djiboutien ne cesse d’année en année de promouvoir ces droits, a-t-il mis en exergue.

A l’issue de cet atelier les participants ont reconnu que  les efforts constants menés par l’ANPH finiront par payer pour la promotion et le respect des droits des personnes à besoins spéciaux vivant en république de Djibouti.

Ali Ladieh