A l’occasion de la Journée internationale du parlementarisme, célébrée aux alentours du 30 juin chaque année, le député Mahamoud Moustapha Daher, a été désigné pour représenter l’Assemblée nationale de Djibouti et plus généralement la jeunesse africaine à la campagne de l’Union Interparlementaire pour favoriser l’engagement des jeunes au sein des parlements.

Dans une vidéo mise en ligne par l’Union Interparlementaire (UIP), le député Mahamoud Moustapha Daher, prend la parole pour faire la promotion de la campagne destinée à promouvoir les jeunes parlementaire au sein des Parlements du monde entier.

« C’est une vraie fierté pour moi ainsi que pour l’ensemble de mes compatriotes de m’exprimer au nom du Parlement et de la jeunesse djiboutienne », nous dit-il. Et pour cause, le député parle au nom du caucus francophones d’une part mais aussi au nom de l’ensemble des jeunes parlementaires de l’Afrique au sein de l’UIP qui reste l’instance parlementaire internationale de référence regroupant les parlements du monde entier.

Le député en profite pour saluer et rendre hommage au président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed, un fervent défenseur de la jeunesse parlementaire. « Car c’est sous sa houlette que de jeunes députés ont pu intégrer des instances parlementaires internationales comme l’Union parlementaire africaine, le Parlement panafricain, le parlement arabe, l’Union interparlementaire, entre autres. Le président a également favorisé l’intégration des femmes parlementaires dans les plus hautes instances de l’Assemblée nationale. Ainsi, la jeunesse et les femmes participent fortement à la vie parlementaire au sein de l’hémicycle.»  

Pour revenir à la campagne dédiée au renforcement de la représentativité des jeunes au sein des parlements, il faut dire qu’elle découle de la résolution visionnaire sur la représentation des jeunes adoptée il y a plus de dix ans par les Parlements membres de l’UIP. Et depuis, de nombreux progrès ont été accomplis grâce aux engagements et aux généreuses contributions des parlements membres de l’UIP qui dispose désormais d’une mine de données sur l’engagement des parlementaires auprès des jeunes.

Il faut souligner que le Forum des jeunes parlementaires est devenu un réseau mondial de premier plan. « Les jeunes parlementaires se réunissent lors de conférences mondiales pour consolider les orientations politiques sur des questions urgentes. Nous donnons également aux jeunes parlementaires les moyens d’agir grâce à des cours de formation et des opportunités de leadership. De nombreux parlements ont pris des mesures audacieuses pour s’ouvrir davantage aux jeunes, notamment par des modifications législatives et la création de commissions et de groupes de jeunes », selon l’UIP.

Mais il subsiste quelques bémols, car « malgré ces progrès, le niveau de représentation des jeunes au parlement reste très faible. Seuls 2,6 pour cent des parlementaires ont moins de 30 ans. Trente-sept pour cent des chambres parlementaires ne comptent aucun jeune parlementaire de moins de 30 ans. Les jeunes sont parmi les plus touchés par les questions cruciales d’aujourd’hui, telles que les répercussions économiques de la pandémie, les changements climatiques et les nouvelles technologies. Pourtant, ils sont parmi les moins représentés dans les instances politiques qui abordent ces problèmes » toujours selon la présidence de l’UIP qui se lance désormais vers un « nouveau chapitre décennal du mouvement des jeunes de l’UIP, une mobilisation politique beaucoup plus importante est nécessaire pour permettre à davantage de jeunes d’occuper la place qui leur revient dans les processus décisionnels ».

Le député Mahamoud Moustapha Daher est désormais l’un des portes drapeaux de cette nouvelle campagne « Oui à plus de jeunes au parlement ! » Une campagne pour promouvoir l’implication des jeunes au sein des Parlements et de rendre ces derniers plus efficaces et inclusifs.

SAM