La troisième édition du baccalauréat des lycéens réfugiés se poursuit au lycée Nelson Mandela ou appelé en anglais School Secondary Nelson Mandela du camp des réfugiés d’Ali-Addé.                                                                                                                        

La composition des épreuves orales et écrites de ce type d’examen scolaire  avait débuté sur place dimanche dernier et se poursuivra jusqu’à jeudi.                                                                                                                           

L’événement s’avère inédit et historique pour la scolarisation des enfants réfugiés dans notre pays, il faut savoir que les établissements scolaires des camps des déplacés de guerre établis sur le territoire national sont sous tutelle du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) depuis la rentrée scolaire de septembre 2018.

A cet effet, cet examen de fin de classe de lycée  est  entièrement organisé et encadré par le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle.

Pour cette session 2022, quelques trente neuf (39) candidats sont inscrits dont trente quatre (34) garçons et cinq (5) filles.

Le  préfet de la région, Moussa Aden Miganeh, représentant des pouvoirs publics et le président du conseil régional, Charmaké Hassan Allalé se sont rendus au village d’Ali-Addé dans l’optique de superviser le bon déroulement des épreuves de cet examen.  Au sein du Lycée des réfugiés, ils ont été accueillis par le sous-préfet du secteur, Chaban Daher Moussa, l’Inspecteur de la région et président de la commission des jurys, Ahmed Hamadou Ibrahim, les responsables de l’établissement chargés de l’organisation des épreuves de ce baccalauréat et le chef du camp des déplacés des conflits intérieurs.  Ils ont fait immersion successivement dans les salles de composition, la salle du secrétariat et celle destiné à la procédure d’anonymat des copies.

L’inspecteur d’Ali-Sabieh, chef de centre d’examen des lieux et président de la commission des jurys  depuis sa première session a largement expliqué aux visiteurs de marque l’organisation de cet examen et ses différentes étapes jusqu’à la proclamation des résultats en ajoutant, grâce à l’expérience acquise lors des sessions précédentes, les différentes étapes de la composition des épreuves de ce baccalauréat destiné aux enfants réfugiés se passent comme prévu permettre aux étudiants du camp d’obtenir les mêmes diplômes que ceux du pays a été toujours un souhait fort qui avait émané  de la  part de la communauté des réfugiés. Notons que leurs porte voix avaient soumis cette doléance auparavant aux responsables du MENFOP et au président de la république lors de sa tournée régionale du mois de  Mars  2020 à Ali-Addé.

Pour rappel les écoles des camps des réfugiés dans notre pays avait passé effectivement sous la tutelle du MENFOP en janvier 2018. Et ce, après un mémorandum d’entente conclu avec le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) le 18 août 2017. Rappelons que lors de la rentrée scolaire  2017/2018, le ministre du MENFOP, Moustapha Mohamed Mohamoud avait assisté  aux côtés  des  représentants  du HCR à Djibouti et des ONG impliquées dans l’éducation  des déplacés des guerres au camp des réfugiés d’Ali-Addé  lors d’une cérémonie grandiose marquant sa concrétisation.                                                                                                              

Afin d’offrir une éducation de qualité mise en œuvre par le MENFOP a été une volonté politique émanant du chef de l’état et de son gouvernement.

Au lycée Nelson Mandela, les responsables de la région ont apprécié les conditions d’organisation de ce premier baccalauréat.

Des normes respectant strictement les règlements régissant l’organisation des examens nationaux du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP). ont été respectés. De la composition à l’anonymisation des copies, à leur correction, à la saisie des notes et à la proclamation des résultats les principes règlementaires de l’examen du baccalauréat djiboutien sont respectés scrupuleusement. 

Ali Ladieh