“Aucune agression contre les demandeurs d’asile érythréens n’a été rapportée et aucun usage de Ia force par la gendarmerie n’a été constaté, si ce n’est pour maintenir l’ordre et la sécurité du camp.” C’est ce qu’a indiqué la préfecture d’Obock en réaction aux propos tenus par certaines personnes malintentionnées sur les réseaux sociaux au sujet des événements survenus la semaine dernière au camp de réfugiés de Markouzi, à Obock, dans le nord du pays.

La préfecture d’Obock nous a fait parvenir le communiqué que nous reproduisons ci-après en intégralité.

“Suite aux événements survenus le mardi 28 mars 2023 au camp de réfugiés de Markouzi, à Obock, de nombreuses personnes malveillantes tiennent des propos infondés el diffamatoires sur les réseaux sociaux afin de susciter un sentiment de haine au sein de la population au risque de déclencher des tensions.

En effet, c’est le cas du Secrétaire Général du parti ARD qui avance des fausses allégations au sujet de ces événements et décrit une situation totalement opposée à la réalité des faits.

Cependant, les propos calomnieux relayés par le SG du parti ARD n’engage que sa personne et il sera, en connaissance de cause, tenu responsable des conséquences de ses actes. Il lui appartient donc de les assumer, d’en supporter les conséquences. Après avoir pris connaissance de la situation qui prévalait, aucune agression contre les demandeurs d’asile érythréens n’a été rapportée et aucun usage de Ia force par la gendarmerie n’a été constaté, si ce n’est pour maintenir l’ordre et la sécurité du camp.

Au contraire, d’après nos informations, ce sont les demandeurs d’asile eux-mêmes qui ont fait usage de la force et d’incivilités à l’égard des gendarmes.

Par ailleurs, les images qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux ne relèvent que de la mise en scène soigneusement préparée par ces protagonistes pour détourner l’opinion publique par le biais d’une campagne de désinformation abjecte.

Ces agissements sont de nature à ternir l’image de marque de notre pays connu pour son hospitalité et son assistance à l’égard des réfugiés.

C’est pourquoi le ministère de l’Intérieur condamne ces propos calomnieux et se réserve le droit de poursuivre en justice leurs auteurs”.

Source : ADI