Selon le calendrier hégirien et lunaire bien sûr, le mois béni du Ramadan vient à grands pas. Et à l’instar des autres pays musulmans, les Djiboutiens seront tenus eux aussi d’observer le jeûne durant les heures diurnes des prochains jours de ce mois, tel que nous est prescrit dans le Coran. Etant l’un des cinq piliers de l’islam, ce mois de ramadan fait écho à la révélation du Coran au prophète Mohamed (SWC).
Selon les estimations, l’entame de ce mois béni du ramadan est prévue pour mercredi 22 ou jeudi 23 mars prochain.
Pour l’islam, le jeûne, au-delà de la pratique religieuse reposant sur la privation complète des nutritions, est comme nous le savons tous un dépassement de soi et de ses pulsions.
Il signifie pour les musulmans atteindre la piété de manière à s’approcher de la ferveur d’Allah.
Sur le plan sociétal, il est l’occasion à tout à chacun de nous de se reprendre en main et d’effectuer un tournant dans sa vie. Ce qui suppose de réduire la demande de consommation tout en s’éloignant des discussions inutiles. Pour certains, ce mois de ramadan est le moment d’opérer une retraite spirituelle en se coupant des préoccupations mondaines de façon à veiller scrupuleusement aux pratiques religieuses inhérentes aux prières et invocations.
Pour les ménages Djiboutiens, chacun s’active, au gré de ses moyens en négociant auprès des commerçants les achats en alimentation et accessoires de rigueur avec l’objectif que ce mois béni du Ramadan se déroule de manière optimale.
Il y a lieu de rappeler qu’en termes de santé des personnes, le jeune offre l’occasion de drainer nos organismes en débarrassant du corps des produits résiduels et permet une régénération de l’estomac.
Le Ramadan apporte également un changement dans la vie de chacun de nous mais également dans le décor de la ville. Avec des citadins en jeûne, la vie tourne au ralenti : échoppe et commerce en alimentation modifient leur horaire jusqu’à la tombée du soleil et l’appel du muezzin de la prière de magreb.
L’Iftar constitue ce moment fatidique de la journée où le musulman est recommandé de rompre son jeûne.
Ce moment est le plus apprécié de la journée parce qu’il marque la fin de l’endurance et accorde la permission aux musulmans d’apprivoiser son corps avec des mets riches en vitamines. Il s’agit également un moment de retrouvailles et de gaieté pour l’ensemble des familles.
Sadik