Cette année la fête de l’indépendance de notre pays intervient dans un contexte particulier avec la crise du coronavirus, mais les Djiboutiens célébrerons dans quelques jours cet évènement historique dans la joie et la sérénité. Depuis 43 ans notre pays avance vers le chemin du développement. Flash back sur cette indépendance chèrement acquise.

Le 27 juin est une date mémorable. Ce jour là le peuple djiboutien s’est libéré du joug colonial. Il s’est levé comme un seul homme pour acquérir sa souveraineté. Pour dire non à la l’occupation, à  l’humiliation, à l’aliénation de ses droits les plus élémentaires. Il a arraché la liberté après plus d’un siècle de domination et de brimade.

Nul doute, l’indépendance de notre pays a été chèrement acquise. Au prix du sang de nos martyrs. Femme, hommes, jeune et moins jeunes, nombreux ont été ceux qui ont payé de leur vie pour l’avènement de notre indépendance. Il y avait ceux qui avaient pris les armes pour combattre le colon à visage découvert. D’autres ont utilisé des moyens différents à l’instar des poètes et autres artistes qui, par la magie du verbe ont sensibilisé et soulevé tout un peuple contre l’occupant.

Tandis que d’autres ont usé de leur génie politique. A l’instar du père de l’indépendance et premier Président de la République de Djibouti, El Hadj Hassan Gouled Aptidon, paix à son âme. Notre première pensée doit aller à cet homme qui est l’artisan de notre indépendance. Un homme qui a donné sa vie pour la naissance de la république de Djibouti. Et qui,  contre vents et marée et contre toute prévision a su créer un Etat indépendant et viable. Une République une et indivisible.

Un homme qui a écrit une page d’ or de l’histoire de notre pays. Il nous a quittés le 21 novembre 2006.

Nous voici libre depuis bientôt  43 ans. Quarante trois années que notre pays est souverain. Que le drapeau bleu vert blanc flotte sous nos cieux. Quarante trois ans que nous savourons les fruits de la liberté.

Depuis juin 1977 que de chemin parcouru. Des premiers pas de la jeune nation à la maturité d’aujourd’hui,  beaucoup d’eau ont coulé sous les ponts.

Durant cette période, notre pays a su garder de ce qu’il y a  de plus précieux : la paix.

Oui, notre pays s’est développé sur tous les domaines et n’en déplaise aux prophètes de malheur et ceux qui se voilent la face. Il y a 43 ans  nous manquions de tout. Pas de cadres formés  pour prendre la relève. Le nombre de bacheliers se comptait sur les doigts d’une seule main. Il n’y avait que 2 médecins pour tout le pays. Nous ne possédions aucunes infrastructures. Nous étions aussi l’objet des velléités annexionniste  de nos deux grands voisins. Personne ne pariait sur la pérennité de notre jeune nation.

Aujourd’hui plus de 5000 bacheliers décrochent leur diplôme, le nombre de médecins a été multiplié par 200. L’école de médecine nous donne régulièrement des médecins formés sur place . Notre université est une réalité et aussi une fierté pour notre système éducatif .La République de Djibouti est là, elle est résolument tournée vers l’avenir. Dans les cadres des préparatifs de la fête nationale les  grandes artères de la capitale ont été nettoyées et les devantures des maisons et autres lieux ont été badigeonnés. Les trottoirs ont été pavoisés aux couleurs du drapeau. Pour cause de covid 19 chacun célébrera la fête chez lui dans la joie et l’allégresse. L’on assiste à un embellissement des édifices publics et propriétés privées.  Vivement le 27 juin.