Le ministère de la Femme et de la Famille (MFF) a organisé dimanche 21 avril dernier, au sein de l’observatoire du genre, une réunion de présentation de la note d’orientation concernant l’examen approfondi au niveau national en vue de lancer le rapport Beijing +25 à Djibouti. Présidée par la secrétaire générale du MFF, Anissa Hassan Bahdon, cette rencontre a vu la participation de la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, de la chargée du bureau local du FNUAP,  Aicha Ibrahim Djama, de la coordinatrice du système des Nations Unies, Barbara Manzi, et des points focaux genre de différents ministères sectoriels. Il s’agit ici d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing et d’identifier les difficultés rencontrées sur le terrain au cours des cinq années écoulées.

La déclaration et le programme d’action de Beijing + 25 est un programme ambitieux qui favorise l’autonomisation des femmes. Aujourd’hui encore, il représente selon l’ONU-Femme, le cadre de politique mondiale et le plan d’action le plus complet. Il est une source d’orientation qui vise à instaurer l’égalité des sexes et les droits des femmes et des filles dans les pays du monde entier.

En vue de lancer le programme d’action de Beijing + 25 à Djibouti, le ministère de la Femme et de la Famille(MFF) a organisé dimanche 21 avril dernier, au sein de l’observatoire du genre, sis au Héron dans la commune de Ras Dika, une réunion de présentation de la note d’orientation concernant l’examen approfondi au niveau national. 

Présidé par la secrétaire générale du MFF, Anissa Hassan Bahdon, l’événement a réuni autour d’une table la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, la représentante à Djibouti du FNUAP,  Aicha Ibrahim Djama, la coordinatrice du système des Nations Unies, Barbara Manzi, et les points focaux genre de différents ministères sectoriels.

Il s’agit ici d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing et d’identifier les problèmes rencontrés au cours des cinq années écoulées en matière de parité entre les sexes.

A noter que le texte historique de Beijing + 25, fait suite à la quatrième conférence mondiale des femmes, qui s’est déroulée en septembre 1995 à Beijing en Chine.

Après un message de bienvenue, la secrétaire générale du MFF, a souligné que ce document a marqué un tournant décisif mondial pour l’égalité entre les sexes.

A l’entendre, ce programme vise à éliminer tous les obstacles qui empêchent les femmes de jouer un rôle actif dans la vie publique et la sphère privée en participant pleinement, et sur un pied d’égalité, au processus de prise de décisions dans les domaines économique, social, culturel et politique. «Ce document mondial a fixé des objectifs et des actions stratégiques dans la promotion de la femme et la réalisation de l’égalité à tous les niveaux», a-t-elle indiqué en substance.

On a entendu des échos similaires dans les interventions des autres officiels qui ont participé à cet événement.

Après une présentation des grandes lignes de la déclaration et du programme d’action de Beijing par la directrice de l’observatoire du genre, Choukri Houssein Djibah, suivie d’un exposé sur la note d’orientation concernant l’examen approfondi au niveau national par le consultant national, Salah-Eddine Abbdoul Samad, les participants de la réunion ont discuté du bilan des réalisations.

A charge pour eux d’identifier les lacunes et les échecs, et d’y remédier par un ensemble d’actions prioritaires susceptibles de faciliter l’atteinte des résultats escomptés dans l’autonomisation des femmes djiboutiennes.

Rachid Bayleh