La vaillance de toute nation est estimée par son dynamisme de défendre sa souveraineté et par sa grandeur d’âme, on peut dire aussi par l’art des individus qui la composent concernant le  respect  des législations et règles morales et sociales auxquelles ils sont soumis.  Cette valeur  se toise aussi par son attention envers les plus démunis  et la référence face aux personnes atteintes d’infirmités physiques et mentales en est une. Les ressortissants de Djibouti  ont toujours été tolérants vis-à-vis  des personnes plus faibles qu’eux. Néanmoins ces mêmes ressortissants ne pouvaient pas comprendre que les handicapés du pays pourraient être candidats à un embauchage de travail.

L’initiative de fournir un travail  aux handicapés  n’a été possible qu’après  l’élection du Président de la République de Djibouti, Mr Ismail Omar Guelleh.  Dès son accession à la magistrature du pays, Mr Ismail Omar Guelleh prend la décision d’intégrer les personnes handicapées. Sachant aussi que l’insertion professionnelle des personnes handicapées est une chose délicate et  le gouvernement djiboutien n’a pas lésiné sur les moyens pour faire valoir les droits des personnes handicapées qui sont généralement  des droits humains. Parmi les dispositions prises, il faut citer certains textes et lois prévoyant  qu’une limitation d’activités par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychique ou d’un trouble de santé invalidant.  La législation envisage également que les personnes handicapées ne doivent faire l’objet d’aucune discrimination en matière d’emploi. 

Ainsi, la qualité de personne handicapée est constatée par une commission placée sous l’autorité de l’Agence Nationale des Personnes Handicapées (ANPH). Cette qualité est matérialisée par une carte biométrique comportant toutes les informations relatives à l’handicap. Un autre article ordonne que l’handicap ne puisse être une cause pour priver un citoyen d’occuper un emploi dans le secteur public ou privé s’il a les aptitudes adéquates pour l’exercer.  Le texte  donne l’ordre que tout travailleur qui est devenu handicapé quelle que soit la cause doit être maintenu à son poste initial ou affecté à un autre poste vacant qui peut être attribué selon les aptitudes et la spécificité de son handicap sans que ce changement d’activité puisse porter préjudice à sa situation salariale. Il doit bénéficier des moyens de reconversion  pour exercer un nouvel emploi. En cas d’incapacité absolue empêchant le travailleur de récupérer son travail conformément aux dispositions prévues par le premier paragraphe du présent article, les procédures appropriées seront prises conformément à la législation en vigueur relative au régime de la sécurité sociale. 

D’autres  obstacles comptant un grand nombre d’éléments sont encore sur la selle : on pourrait citer en premier  la difficulté de trouver des candidats à tous les postes vacants. Aussi le manque de qualification fait cruellement défaut chez les demandeurs handicapés. Sachant que  les associations qui défendent les droits des personnes handicapées les font avec un manque d’aisance, en conséquence l’Etat djiboutien a créé une grande association agencée d’une manière structurée (L’ANPH). En effet l’ANPH est une association nationale des personnes handicapées qui met en place tous les éléments nécessaires quant à la réussite de ses objectifs prévues pour les personnes à besoins spéciaux. Ceci afin de mettre dans un certain ordre les priorités des handicapés. C’est justement pour aider à leur intégration que l’ANPH (Association Nationale des Personnes Handicapées) a été créée et une loi exigeante  des entreprises à employer à un pourcentage des personnes à besoins spéciaux. Malgré cela dans l’esprit du public cette résolution reste malaisée et encore vierge pour être acquise. Et l’initiation est toujours de mise à Djibouti concernant les droits des personnes à besoins spéciaux. Les accords entre les parties sur l’handicap sont au stade de recrutement  et sur le maintien de l’emploi. Surement viendra prochainement  l’évaluation de l’évolution professionnelle dans leur participation à la tâche des personnes handicapées dans une entreprise. 

Pour se conformer à la politique gouvernementale d’insertion des personnes handicapées dans le marché du Travail dans l’esprit du décret nous avons pu rejoindre des personnes handicapées recrutées dans quelques services publiques. « Nous sommes bien encadrés et  nous n’avons aucune gêne pour exécuter le travail qui nous a été confié », ont-ils témoigné. Espérons que nos concitoyens à besoins spéciaux trouvent leurs comptes progressivement et dans un élan d’évolution constante.