Hier au palais du peuple, le secrétaire général du ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de l’Environnement (MHUE), Dini Abdallah Omar, a procédé au lancement des travaux d’un atelier de formation sur la finance climatique et le Fonds Vert pour le Climat pour le secteur bancaire. Placée sous la supervision de la Banque Centrale de Djibouti, l’initiative rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de préparation de Djibouti avec le Fonds Vert pour le climat. Elle est la première d’une série de formations bien ciblées et destinées aux acteurs intervenant dans ce processus. Elle a regroupé sur place des professionnels issus des rangs respectifs des onze banques  commerciales, opérationnelles au pays, du Fonds de développement économique de Djibouti(FDED), du fonds de garantie, de la direction en charge du financement extérieur au ministère de l’Economie et des Finances, et d’autres institutions publiques.Les participants de ces assises ont pris bonne note des propos, tenus par le secrétaire général du MHUE en cette occasion. Dini Abdallah Omar  a rappelé que  la lutte contre les effets néfastes du changement climatique est une préoccupation mondiale qui nécessite des réponses appropriées de la part des acteurs de la communauté internationale.

En effet, ce fléau des temps modernes constitue l’une des menaces les plus graves pour notre planète. Car il peut saper les efforts de développement économique déployés par les nations du monde et particulièrement par les pays en développement.

En l’espace de quelques années, les changements climatiques sont devenus l’affaire de tous. Il s’agit d’une problématique multidimensionnelle et multisectorielle qui soulève la recherche urgente d’une myriade des solutions possibles.

La question garde toute son acuité pour les pays riches, émergents, et ceux en développement dans l’immédiat. Le nôtre a fait sien le choix d’accélérer la mise en œuvre des actions de lutte contre le changement climatique.

Avec l’appui du centre de suivi écologique du Sénégal, Djibouti, a initié la mise en place d’un nouveau programme, intitulé « Programme de préparation de Djibouti avec le Fonds Vert pour le Climat ». Ce programme a pour objectif de renforcer les capacités techniques du point focal national et d’élaborer un cadre stratégique d’interaction entre Djibouti et le FVC, en y incluant la préparation d’un programme-pays.

De telles priorités rendent opportune une appropriation collective des ficelles de la finance climatique et des procédures en vigueur au sein du FVC chez les différents intervenants du processus en question.

A noter que le  Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de l’Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de faciliter l’élaboration et l’exécution des projets de lutte contre les effets des changements climatiques. Il est destiné à soutenir différents projets, notamment avec pour objectif de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, de prévenir et d’éradiquer la déforestation et de prendre des mesures d’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique. Les bénéficiaires de l’aide du FVC seront d’abord  les pays en développement les plus vulnérables.

KI