Les 28 et 29 août s’est tenu au Sheraton un atelier sur la prise en compte du genre dans le contexte de la gestion des flux migratoires.
Il y’a eu 33 participants pour les 2 jours. L’atelier a vu la participation des gendarmes, des préfets, des conseillers régionaux, des gardes-côtes représentés principalement par des femmes et des assistantes sociales.
Plusieurs sujets ont étés traités lors de l’atelier. Citons, outre un aperçu sur les instruments juridiques internationaux avec un focus sur le droit djiboutien, la dimension genre selon la politique du Ministère de la Femme et de la Famille, l’égalité des droits entre les femmes et hommes à Djibouti, les cas des discriminations à l’égard des femmes dans le cadre du travail qui ne favorisent pas les femmes.
Les formateurs et apprenants ont abordé les droits des migrantes en cas de non-respect de leurs droits, les rôles à jouer par les agences gouvernementales et les assistantes sociales dans le cadre de la protection des droits des femmes migrantes.
Les uns et les autres se sont penchés ensuite sur un cas d’une migrante éthiopienne (irrégulière), mineure violée par son patron qui a engendré des échanges intéressants au sujet des conseils à prodiguer pour la victime afin qu’elle porte plainte et comment elle peut être reçue par les OPJ.
Il a été question par ailleurs de la mise en contact et collaboration entre les assistantes sociales et les comandants de brigades dans les régions pour travailler ensemble sur les droits des femmes migrantes.