Le ministre de la Santé, Dr Ahmed Robleh Abdillahi, a présidé lundi dernier à l’hôtel Kempinski la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de réflexion sur la gestion des dépouilles mortelles de migrants à Djibouti.Cette cérémonie a vu la participation du secrétaire général du ministère de l’intérieur, M. Sirag Omar Abdoulkader, de la représentante de l’OIM à Djibouti, Mme Tanja Pacifico, et de la représentante de l’OMS à Djibouti, Dr Reinhilde Van de Weerdt.

Organisé conjointement par le ministère de la santé, le ministère de l’intérieur et le bureau de l’organisation international des migrations (OIM) à Djibouti,cet atelier avait pour objectif principal d’esquisser les pistes d’action à entreprendre qui visent à faciliter la mise en place d’un réseau de parties prenantes qui peuvent travailler en collaboration pour relever les défis liés aux migrants disparus dans la région.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la santé, tout en souhaitant aux participants venus des pays de la région la bienvenue à Djibouti, terre d’accueil et d’hospitalité, a indiqué que la république de Djibouti a toujours été une terre de transit important de nombreux migrants de la région qui, sur la route migratoire, sont exposés à des risques mettant leur vie en danger, notamment les difficultés à trouver de la nourriture et de l’eau entraînant la déshydratation, les accidents de la voie publique le long des routes migratoires avec les pertes en vies humaines.Il a salué le travail remarquable des équipes des régions l’intérieur qui sont en première ligne dans le cadre de la gestion des dépouilles mortelles des migrants.

En effet, pour le ministre, l’atelier s’inscrit dans la perspective de cette nécessaire coordination entre les différents intervenants et surtout la conjugaison de tous nos efforts et des moyens de l’ensemble des parties prenantes afin de mieux cerner les difficultés et les défis à surmonter pour pouvoir apporter une réponse rapide à l’identification des migrants décédés, par l’élaboration de recommandations pertinentes et réalistes permettant la mise en œuvre d’actions concrètes à court, moyen et long termes sur la question relative à la gestion des dépouilles mortelles de migrants à Djibouti.

Source : ministère de la santé