L’alimentation à Djibouti est fortement dominée par les produits importés. Un contrôle efficace de ces importations est donc essentiel pour protéger la santé et le bien-être des consommateurs et garantir que les produits alimentaires soient sains, de qualité loyale, présentés et étiquetés de façon correcte.
Un contrôle efficace des importations alimentaires est également essentiel pour faciliter les processus d’importation et garantir un approvisionnement facile et continu du marché.
Ainsi, dans le cadre du programme de facilitation du commerce du COMESA financé par le 11e Fond Européen de Développement, la FAO fournit cet appui à Djibouti pour l’adoption de bonnes pratiques en matière de contrôle des importations alimentaires.
En effet, dans le courant de l’année 2021, un groupe de travail regroupant toutes les autorités compétentes chargées des contrôles à l’importation a été mis en place pour le suivi de l’adoption de bonnes pratiques en matière de contrôle des importations de produits alimentaires. Ce groupe avec l’appui de la FAO a élaboré un rapport d’analyse de la situation de contrôle des importations des produits alimentaires. Ledit rapport décrivait l’état actuel des contrôles à l’importation et les priorités d’amélioration et de sécurité sanitaire des aliments.
A cet effet, un atelier de formation et de sensibilisation sur le contrôle des importations alimentaires basé sur les risques à Djibouti s’est tenu à l’Hôtel Kempinski de Djibouti. Cet atelier de formation et de sensibilisation sur le contrôle des importations basé sur les risques est destiné aux inspecteurs et importateurs de Djibouti. Il est organisé pour donner suite à l’appui fourni en mode virtuel au cours des trois dernières années. La première partie de cet atelier qui a débuté dimanche 28 janvier et qui a duré quatre jours est destinée aux inspecteurs des autorités compétentes. Cette première partie est conçue pour améliorer leurs connaissances en matière de principes et pratiques clés pour le contrôle des importations alimentaires basé sur les risques. Et la seconde partie de l’atelier d’une demi-journée sera consacrée à la formation et sensibilisation des importateurs sur les bonnes pratiques d’importations de denrées alimentaires et les procédures d’inspection aux frontières de Djibouti. Ce fait d’importance a regroupé des experts éminents de la FAO. Des cadres du ministère de l’Agriculture en l’occurrence ceux de la Direction de l’Elevage, les cadres du ministère du Commerce, les cadres du ministère de la santé et ceux de la Direction de la Douane. En tout 45 cadres des différents départements ont participé à l’atelier. Cette formation, financée par l’Union européenne et dispensée par les
Experts éminents de la FAO, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre divers départements ministériels et entités, y compris le ministère de l’Agriculture, la Direction de l’Élevage, le ministère du Commerce, le ministère de la Santé, et aussi la Direction de la Douane. L’objectif de ces quatre jours de formation intensive étant de renforcer nos compétences dans le contrôle des produits alimentaires importés, en mettant l’accent sur une approche basée sur le risque.
Dans son discours le Directeur général de l’Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité qui a présidé cet événement M. Awaleh Osman Djama a appuyé la pertinence de cette formation qui ne peut être sous-estimée. Le Directeur général de l’ADN a rappelé que dans le monde où les échanges commerciaux et les risques sanitaires sont en constante évolution, il est impératif que nous, en tant que les inspecteurs et régulateurs de Djibouti, soient équipés des outils et connaissances les plus à jour pour anticiper et gérer efficacement les risques liés à la sécurité alimentaire.
Pour le Directeur général de l’ADN, les procédures et protocoles qui vont être conviés aux participants distinguerons à les initier et adapter au contexte unique de Djibouti. Cette formation indispensable garantira non seulement la sécurité, mais aussi la qualité nutritionnelle de notre approvisionnement alimentaire. Dans ses propos, le Directeur général a attesté que ces compétences amélioreront notre capacité à protéger la santé de notre population, tout en facilitant le commerce entre les pays du COMESA.
L’atelier de formation a été clôturé et les participants ont reçu des mains des officiels présents des attestations sur le contrôle des importations alimentaires basé sur les risques.
Djibril Abdi Ali