La commission des affaires étrangères s’est réunie hier, sous la présidence de l’honorable Abdourahman Awaleh Yacin, pour examiner le projet de loi n°153/AN/22/8ème L portantes ratifications de l’accord de financement pour le projet “Djibouti fondation numérique”.

Le gouvernement était représenté par M. Radwan Abdillahi Bahdon, ministre de la communication, chargé des postes et des télécommunications, accompagné de hauts fonctionnaires concernés du ministère de l’économie comme celui de la communication. Après de larges échanges de vue entre les parlementaires et l’exécutif, la commission a approuvé la transmission en séance publique, du corpus examiné avec son avis favorable.

Rappelons que le projet « Djibouti Fondation Numérique » vise à aider Djibouti à exploiter son potentiel numérique en mobilisant les secteurs publics et privés, en veillant à  ce que qu’un plus grand nombre de citoyens et d’entreprises aient accès à la connectivité internet abordable, et que les compétences numériques soient développées  pour servir de socle à l’économie numérique.

Djibouti a fait des progrès significatifs pour devenir une plaque tournante numérique sur les marchés régionaux en matière de connectivité et de données, de nombreux Djiboutiens ne bénéficient pas pleinement de l’infrastructure de connectivité du pays. En valorisant le développement d’un environnement propice à l’introduction progressive de la concurrence et des investissements du secteur privé dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), et en encourageant l’adoption de compétences et de services numériques, le nouveau projet sur les fondations numériques de Djibouti vise à garantir qu’un plus grand nombre de citoyens et d’entreprises aient accès à un Internet de qualité et abordable. Le projet est aligné sur le nouveau cadre de partenariat-pays et la Vision 2035 de Djibouti, qui reconnaissent le rôle des TIC dans la croissance économique.

Le projet contribuera également au développement de programmes de compétences numériques pour les entrepreneurs et à l’intégration des compétences numériques de base dans les programmes scolaires et universitaires. Il devrait profiter à l’ensemble des segments de l’économie et de la société djiboutienne, comme les secteurs public et privé, les femmes, les jeunes et les populations rurales mal desservis.

L’engagement des citoyens sera une composante essentielle du programme.