Sous la houlette du président de l’assemblée nationale, Dileita Mohamed Dileita, et en présence de la représentante de l’Unicef à Djibouti, Mme Beate Dastel, l’hémicycle a abrité hier un atelier d’information sur les droits de l’enfant destiné aux parlementaires et s’inscrivant dans le cadre du mémorandum d’entente entre le fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) et le parlement de la république de Djibouti.
Dans une allocution prononcée à l’occasion du lancement de cet atelier, le Président de l’Assemblée Nationale, Dileita Mohamed Dileita, a souligné l’importance capitale de cet atelier qui aborde le chantier prépondérant de l’enfance et de son cadre de protection juridique. “En préservant et en promouvant des conditions maximales pour l’éducation et l’épanouissement de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse, nous jetons les bases d’un futur prospère pour notre pays”, a-t-il déclaré en substance. Le Président du parlement a ainsi rappelé que la République de Djibouti a été l’un des premiers pays au monde à ratifier la Convention des Droits de l’Enfant en décembre 1990, soit une année après son adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
La représentante de l’Unicef, Beate Dastel, a, quant à elle, exprimé sa profonde satisfaction de l’organisation de cet atelier qui fait suite à la signature du mémorandum d’entente. Dans son discours, elle a exprimé sa profonde gratitude envers le Président du Parlement pour son soutien constant, avant de mettre en avant le rôle crucial de cet atelier dans le renforcement de la sensibilisation et de l’engagement des législateurs en faveur des droits de l’enfant, en alignement avec les domaines de coopération définis dans le mémorandum essentiel pour atteindre ces objectifs ambitieux et assurer le bien-être de chaque enfant.
Les travaux de cet atelier ont jeté les bases d’un partage de connaissances, interactif et inclusif, et d’un dialogue enrichissant. Les parlementaires ont pu profiter des expertises du cadre de l’Unicef pour améliorer leur compréhension des droits inscrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, et pour veiller à une meilleure application de ces droits dans la réalité djiboutienne.
Source : AN
« Les élus du peuple, en tout temps, doivent consacrer une attention significative au renforcement des efforts nationaux pour l’enfant »
La quintessence du discours du président de l’assemblée nationale, Dileita Mohamed Dileita, prononcé à l’occasion de l’atelier intitulé « Journée d’information sur les droits de l’enfant pour les parlementaires ».
((L’atelier de la journée aborde le chantier prépondérant de l’enfance et de son cadre de protection juridique. C’est un sujet qui traite autant du présent que de l’avenir de toute société. En préservant et en promouvant des conditions maximales pour l’éducation et l’épanouissement de la petite enfance, l’enfance, la jeunesse, n’est-ce pas jeter les bases d’un futur prospère pour notre pays ?
C’est à ce titre que la république de Djibouti a été l’un des premiers pays au monde à ratifier la Convention des Droits de l’Enfant en décembre 1990, soit une année après son adoption par l’Assemblée Générale de Nations Unies.
Pour notre nation, à l’instar du reste des Etats membres du Traité, la ratification de cette convention garantit aux enfants tous les droits dont ils ont besoin pour s’épanouir, vivre et grandir : le bénéfice à une identité, au droit à la santé, à l’éducation de qualité et à un environnement sain.
Cet inventaire non exhaustif de la portée des différents droits contenus dans la CDE démontre les domaines prioritaires dans lesquels le gouvernement a énormément investi, principalement les constructions des multiples structures telles que les écoles, les hôpitaux à travers tout le pays y compris dans les zones les plus reculées…
De plus, les autorités et les institutions de la République se sont consacrées à consolider le cadre de protection adéquate de l’enfant dans la loi, et surtout, devant la justice. Cette protection comporte l’adoption d’une loi qui a institué en 2010 des juridictions pour mineurs, la reforme inhérent au code de protection juridique, etc.
Débattre de ce qui a été accompli, réfléchir sur les forces et faiblesses à Djibouti des actions menées et des dispositions juridiques existantes en matière de droits de l’enfant.
Pour concrétiser l’idéal de la promotion des droits de l’enfant, un pan conséquent de cette mission sacrée est dévolu aux élus du peuple ; une responsabilité, dirais-je, aussi élargie que le rôle parental ou les politiques publiques. Les élus du peuple, en tout temps, doivent consacrer une attention significative au renforcement des efforts nationaux pour l’enfant.
Lors des échanges de la matinée qui ont pour dessein de développer vos connaissances, il sera question entre autres, de débattre de ce qui a été accompli, de réfléchir sur les forces et faiblesses à Djibouti des actions menées et des dispositions juridiques existantes en matière de droits de l’enfant.
Dans un partage des connaissances, interactif et inclusif, vous allez profiter des expertises fournies pour améliorer votre compréhension concernant les droits inscrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, et pour veiller à une meilleure implémentation au quotidien, sur la réalité djiboutienne.
En effet, le but poursuivi par l’atelier est de munir le parlementaire d’outils et du savoir nécessaires lui permettant in fine d’appréhender dans sa globalité la thématique, en vue d’optimiser les contributions sur ce point durant le reste de la législature.))