La commission permanente des finances et de l’économie générale a donné son quitus

La commission parlementaire en charge des finances et de l’économie présidée par le député Charmarké Moussa Arreh, s’est réunie mercredi dernier au siège de l’Assemblée nationale, afin d’examiner un projet de loi relatif aux comptes financiers de l’Aéroport international de Djibouti pour les exercices 2015 et 2016.

Le gouvernement était représenté à cette occasion par le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Abdoulkader Moussa, accompagné du président du conseil d’administration de l’Aéroport international de Djibouti, Naguib Abdallah Mohamed Kamil.

Pour l’exercice 2015, les comptes financiers de l’Aéroport International de Djibouti ont été arrêtés en produits à la somme de 3.847.585.297 de nos francs, tandis que les charges s’élèvent à 3.145.777.244 de nos francs, soit un résultat net positif de 701.805.053 fdj.

Les comptes financiers de l’Aéroport international de Djibouti pour l’année 2016 ont été arrêtés en produits à 3.129.430.550 de nos francs, les charges ayant été estimées à 2.998.049.219 de nos francs, soit un résultat net positif de 131.381.331 fdj

Le ministre de l’Equipement et des Transports a expliqué aux parlementaires de la commission permanente des finances et de l’économie générale que l’Aéroport international de Djibouti a été confronté en 2015 à des problèmes majeurs causés notamment par les différents conflits dans la région.  Cette situation conflictuelle a entraîné un ralentissement des flux de trafics aériens, notamment la suspension des survols des avions dans notre espace aérien pour des raisons d’ordre sécuritaire.

Il convient de souligner que dorénavant la Commission de Finances compte adopter une nouvelle méthodologie quant à l’examen des comptes financiers des établissements publics.  C’est en ce sens qu’elle a dressé une série des recommandations visant à renforcer le contrôle des parlementaires concernant la gestion des établissements publics.

Il s’agit, entre autres, de proscrire définitivement le retard de transmission des comptes financiers, d’observer le strict respect de la loi cadre portant définition et gestion des établissements publics, de mettre en œuvre la feuille de route tracée par le Président de la République pour chaque établissement.

Au terme de la réunion, les membres de la commission permanente des finances et de l’économie générale ont émis un avis favorable et ont transmis le projet de loi en vue de son adoption lors de la prochaine séance publique de l’Assemblée nationale.