Une forte délégation de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), conduite par le président de cette institution, M. Ali Soubaneh Atteyeh, a pris part aux travaux de la 52ème session de l’assemblée générale de l’alliance mondiale des institutions nationales des Droits de l’homme (GANHRI) qui ont débuté le mardi 14 mars passé à Genève. L’occasion a été pour le chef de cette délégation djiboutienne d’évoquer au cours de cette assemblée la conformité des actions de son institution aux Principes de Paris, en vue d’obtenir l’accréditation de la CNDH de Djibouti au GANHRI.

Le président de la commission nationale des Droits de l’Hommes, Ali Soubaneh Atteyeh, accompagné du Secrétaire Général de son institution, Djibril Osman Houffaneh, du commissaire Mohamed Ibrahim Hassan et d’un cadre de la CNDH en l’occurrence, Ismaël Hamoud Elmi, a participé aux travaux de la 52ème session de l’Assemblée Générale de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (ou GANHRI de son acronyme en anglais) qui ont débuté le mardi 14 mars dernier au palais des Nations à Genève.

Plusieurs points parmi lesquels les droits des Personnes Handicapées, les droits culturels, la violence contre les enfants, l’enrôlement des enfants dans les conflits armés et l’accès aux vaccins contre la maladie de la COVID-19 figuraient dans l’agenda de cette 52ème session de l’Assemblée Générale de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Hommes qui a réuni à Genève, des délégations de plus de 130 institutions du monde dont celles des 120 membres de la GANHRI. Au cours de la cérémonie inaugurale de ce colloque des institutions des droits de l’homme, le président de la CNDH de Djibouti, Ali Soubaneh Atteyeh a dans une intervention prononcée à cette occasion, a mis l’accent sur les avancées remarquables réalisées par la République de Djibouti aussi bien dans le domaine des droits des personnes handicapées que ceux axés à la protections de la femme, des enfants et des réfugiés. 

«La CNDH de Djibouti œuvre sans relâche pour la promotion et la protection des droits Humain dans tous ses aspects, tant au niveau national qu’international» a-t-il souligné avant d’évoquer notamment la mise en œuvre des actions permettant la conformité de la CNDH de Djibouti aux Principes de Paris des Nations Unies qui appellent les commissions des droits de l’homme à coopérer et à entretenir une concertation avec les autres organes chargés de la protection et de la promotion des droits de l’homme et soulignent notamment d’une manière assez particulière l’importance d’une coopération effective avec les organisations non gouvernementales des droits de l’homme, les syndicats, les organisations socio-professionnelles intéressées, d’éminents scientifiques, des philosophes, des dirigeants religieux, des universitaires et des experts qualifiés, le parlement, ainsi qu’avec d’autres administrations. «Nous montrons du doigt les violations des droits de l’homme. Nous effectuons des visites dans les lieux de détention (prison, commissariats…). Nous organisons non seulement des ateliers de formation sur les droits de l’homme à l’endroit des magistrats, des représentants de la police, des gendarmes et des gardes pénitentiaires mais également des activités de sensibilisation sur les droits de l’homme au niveau de la société civile et des médias, etc….» a-t-il plaidé en vue d’obtenir le soutien de l’Assemblée pour l’accréditation de son institution.

Il est à noter également qu’en marge de cette 52ème session de l’Assemblée Générale de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Hommes, la délégation djiboutienne des Droits de l’Homme a pris part à l’assemblée générale des réseaux africains et français des institutions nationales des droits de l’Homme.

Bref dans ces deux importantes assemblées, les efforts de Djibouti ont été salués, en particulier dans le renforcement des droits des femmes, des handicapés et des réfugiés.

Rachid Bayleh