Le projet d’extension et de réhabilitation du réseau d’assainissement de Djibouti (PERRAD) bénéficie de financements additionnels. Cette nouvelle opération est financée à hauteur de 15,0 millions d’Euros par l’Agence française de développement (AFD) et de 5,2 millions d’Euros par l’Union européenne (facilité AMCC+), soit un total de 20,2 millions d’Euros équivalent à plus de 4,115 milliards de Francs Djibouti. D’un point de vue technique, le PERRAD comprend deux composantes. Le premier volet porte sur le raccordement et les branchements des  Quartiers 7, 7bis et la Cité Stade au réseau d’assainissement liquide, le renforcement de la station de traitement des eaux (STEP) de Douda qui permettra de traiter les eaux usées collectées dans ces quartiers. La seconde composante vise à préparer l’ONEAD au changement d’échelle que représenteront la mise en service du projet de transfert d’eau depuis l’Ethiopie (interconnexion avec l’Ethiopie), la réception de l’usine de dessalement en construction actuellement sur financement de l’UE, et la montée en puissance du secteur de l’assainissement.

L’info n’a pas eu l’écho qu’elle méritait. Elle remonte au lundi 3 juin 2019. Avec comme acteurs le  ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie,  Ilyas Moussa Dawaleh, l’ambassadeur de France à Djibouti, Christophe Guilhou, le chef de la représentation  diplomatique de l’Union européenne(UE) ouverte au pays,  Adam Kulach, le directeur général de l’ONEAD, M Mohamed Fouad Abdo, et le directeur du bureau local de l’Agence française de développement(AFD), Philippe Collignon, qui ont entériné les signatures de plusieurs conventions de financement en faveur de la République de Djibouti.

La cérémonie de signature s’est déroulée dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie (MEFI). Et ce, faut-il ajouter, en présence du ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh.

L’octroi de ce nouveau financement s’inscrit dans le cadre de la poursuite du “programme d’investissements pour l’assainissement liquide de la ville de Djibouti – PALB (12 millions d’euros)”. Lequel, financé par l’UE, a pour objectif principal la réalisation des travaux d’assainissement liquide et solide dans la capitale.

Les signatures des nouvelles conventions sont relatives au projet d’extension et de réhabilitation du réseau d’assainissement de Djibouti (PERRAD). Cette nouvelle opération est financée à hauteur de 15,0 millions d’Euros par l’Agence française de développement (AFD) et de 5,2 millions d’Euros par l’Union européenne (facilité AMCC+), soit un total de 20,2 millions d’Euros équivalent à plus de 4,115 milliards de Francs Djibouti. D’un point de vue technique, le PERRAD comprend deux composantes. Le premier volet porte sur le raccordement et les branchements des  Quartiers 7, 7bis et la Cité Stade au réseau d’assainissement liquide, le renforcement de la station de traitement des eaux (STEP) de Douda qui permettra de traiter les eaux usées collectées dans ces quartiers.

La seconde composante vise à préparer l’ONEAD au changement d’échelle que représenteront la mise en service du projet de transfert d’eau depuis l’Ethiopie (interconnexion avec l’Ethiopie), la réception de l’usine de dessalement en construction actuellement sur financement de l’UE, et la montée en puissance du secteur de l’assainissement.

Le projet sera géré respectivement entre la délégation de l’UE  et l’AFD pour un montant de 5,46 millions d’Euros (Fonds Délégués) et entre l’Etat Djiboutien et l’AFD pour les fonds apportés directement par l’Agence, soit 15,00 millions d’Euros.

Ce financement est mis à la disposition du MEFI  et rétrocédé à l’ONEAD). La durée prévue du projet est de cinq(5) années.

La cérémonie de signature de ces conventions a été l’occasion de rappeler l’importance que revêt le développement de l’assainissement liquide et solide dans un pays, notamment en raison des conséquences directes que celui-ci a sur la santé, l’éducation et le développement individuelle.

Autant de détails qui plaident en faveur de l’engagement des politiques et la participation active des différents représentants du secteur et de la société civile au processus de mise en oeuvre de ce projet.

Bref, la pleine implication des uns et des autres est porteuse d’espoir dans le domaine vital de l’assainissement liquide et solide.