L’Agence nationale des systèmes d’information de l’Etat a lancé hier au Kempinski un atelier de deux jours consacré à la réception provisoire et de validation de la Stratégie e-gouvernement 2019-2022.

Inauguré par le directeur général de l’ANSIE, cet atelier a vu la participation du secrétaire  général du ministre du Budget, Simon Mibrathu, du gouverneur de la banque centrale, Ahmed Osman, du directeur général de Djibouti Télécom ainsi qu’un bon nombre d’officiels issus d’horizon divers.

Cet atelier rentre dans le cadre de la modernisation et de la numérisation de l’action de l’administration  publique pour que celle-ci soit plus performante, plus moderne et plus proche des usagers.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur général de l’ANSIE  Moustapha Mohamed Ismail, a expliqué “à l’ère du digital où les technologies numériques conditionnent nos façons de communiquer, de travailler, de s’informer, de consommer et de se divertir’’.

Et d’ajouter “qu’avec ces nouveaux usagers numériques, le rapport et les interactions entre les citoyens et l’administration publique et ses agents se trouvent transformés ».

Poursuivant ses propos, le responsable a appelé à travailler de concert ‘’en mutualisant nos efforts et nos intelligences collectives ainsi nos expertises respectives’’.

Le représentant de la Banque mondiale à Djibouti, qui a ensuite pris la parole, a pour sa part déclaré que l’administration Djiboutienne doit être dynamique et compétitive pour accompagner le développement du secteur privé. ‘’Il est de plus en plus possible dans un grand nombre de pays de créer et d’enregistrer en ligne une entreprise en moins de 48 heures, de payer les impôts et factures en ligne, d’obtenir des actes administratives sans aucun contact humain. Grâce à la dématérialisation, beaucoup d’administrations tendent à passer à l’étape zéro papier’’ a-t-il dit.

Du fait de sa position géostratégique et les très nombreux investissements réalisés en infrastructures numériques, Djibouti possède sans nul doute tous les atouts nécessaires pour faire un saut qualitatif et rendre plus efficace et efficiente son administration publique.

Avant de conclure, le représentant de la Banque mondiale a profité de cette occasion pour lancer un appel aux autres bailleurs et aux responsables du secteur privé, afin qu’ils nous emboîtent le pas à accompagner Djibouti dans son processus de modernisation.

Enfin, le secrétaire général du ministère du budget a dans son allocution mis en lumière les priorités du président de la république quant à sa politique numérique.

Simon Mibrathu a, de ce fait, cité le numérique comme instrument au service de la modernisation de l’administration publique, le numérique comme accélérateur de notre croissance, pour créer plus de richesse mais aussi comme catalyseur de l’émergence d’une économie digitale au service de la création d’emplois.

“C’est dans ce contexte, a-t-il dit, que nous devons aborder ce séminaire car la modernisation de l’action administrative a un triple objectif, en l’occurrence plus de qualité, plus de performance, plus proche des citoyens’’.

Arteh