Le secrétariat d’état chargé des investissements et du développement du secteur privé a organisé hier matin sur l’esplanade du Guichet unique, une journée de sensibilisation sur le mécanisme de développement de l’entreprenariat.
Présidé par le directeur général de l’ANPI M. Mahdi Darar Obsieh en présence du secrétaire général par intérim, M.Ali Houmed Aboubaker avec la participation d’un bon nombre de personnalités distinguées, cette cérémonie de sensibilisation aux dispositifs d’aide et d’accompagnement à l’entreprenariat et à l’auto emploi, notamment au profit des Très Petite et Moyenne Entreprise s’inscrit dans la stratégie nationale d’amélioration de l’environnement des affaires et de développement du secteur privé.
En effet l’amélioration du climat des affaires constitue la pierre angulaire de la feuille de route du Président de la République. Le processus de réforme du cadre juridique, réglementaire et pratique du commerce et des investissements constitue un levier pour l’émergence d’un secteur privé dynamique et innovant. Il est internationalement établi que le secteur privé demeure un déterminant du développement socio-économique des nations et pourvoyeur d’emplois. Par conséquent le programme transversal de réforme de l’environnement des affaires a valu à notre pays une place d’honneur par son classement, sur plusieurs années consécutives, parmi les dix meilleurs pays réformateurs de 190 économies évaluées par le système de notation de la facilitation de faire affaires de la Banque Mondiale dit «Rapport Doing Business ». Cette performance a été rendue possible grâce à l’engagement fort des autorités nationales et aux efforts consentis par les institutions compétentes.
Dans son discours le directeur général a poursuivi que le renforcement des reformes est une priorité du Chef de l’Etat pour garantir l’amélioration du climat des affaires dans notre pays et ainsi promouvoir l’entrepreneuriat et le secteur privé qui demeure le moteur du développement socio-économique. « Les réformes engagées par le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires jouent un rôle catalyseur pour le changement du paysage économique du pays. Ces réformes jettent les bases nécessaires à la croissance tirée par le secteur privé, contribuent à relever les défis de l’employabilité et la lutte contre la pauvreté » a-t-martelé. «Notre modèle économique tiré par les investissements publics a pleinement atteint ses objectifs avec la dotation du pays d’infrastructures structurantes qui renforcent notre compétitivité. Le nouvel axe de développement passe par le développement du secteur privé et l’adoption d’un mode de travail pro-business. Les dernières éditions du Rapport Doing Business ont confirmé la performance de notre environnement des affaires par le maintien de Djibouti parmi les 10 meilleurs pays réformateurs du monde» a-t-il poursuivi.
Par contre la République de Djibouti a été consacrée avec l’Inde, comme les deux seuls pays au monde à apparaitre dans le peloton de dix meilleurs pays réformateurs du monde sur deux années consécutives.
Dans le contexte de mutation rapide et profonde de l’environnement économique mondial, la République de Djibouti a fait de l’amélioration de son climat des affaires un choix stratégique visant à bâtir une économie solide, capable de faire face aux défis de la productivité et de la compétitivité internationale.
Dans son discours le secrétaire général a mis sur l’accent que le Gouvernement, sous l’impulsion de S. E Mr le Président de la République, conduit depuis bientôt un vaste programme de réforme visant l’assainissement de l’environnement des affaires. La matrice de réformes englobe des mesures juridiques, fiscales, administratives et commerciales. Il a été ainsi procédé à l’amendement de plusieurs textes juridiques et réglementaires comme le Code du commerce, le code Civil et le Code des Procédures Civiles, le Code foncier, le corpus juridique régissant les marchés publics et bien d’autres textes.
« Les batteries de mesures ainsi adoptées ont atteint leurs objectifs et assuré une meilleure performance du classement de Djibouti, en figurant parmi les pays les plus réformateurs du continent Africain. Ce qui renforce nécessairement la compétitivité de notre position économique et commerciale et dope son corollaire d’attractivité des investissements. L’encouragement des initiatives privées et le développement des TPME constituent un vecteur non négligeable de la croissance économique de notre pays ».
Toujours dans la perspective de développement de l’initiative privée et de l’entreprenariat, la Loi de Finance Initiale 2023 a introduit un nouveau dispositif d’appui à la formalisation et au démarrage de petites et Micro entreprises, tout en accordant une mention singulière au développement de l’entrepreneuriat dans les régions de l’intérieur. L’octroi de cette facilité s’insère dans un ensemble de mécanismes d’accompagnement et d’incubation
Aussi, le gouvernement s’attèle à mettre en place des mécanismes d’appui et de couverture de financement, à travers les institutions financières publiques et privées.