Le directeur général de l’Agence Nationale des Personnes Handicapées (ANPH)  Doualeh Saïd Mahamoud a reçu le mardi 9 juillet dernier, dans la grande salle de réunion de son service, le président de l’Association «Djibouti Healthcare Enginneering », Beyleh Daher Abdillahi. A cette occasion, celui-ci a présenté au directeur général de cette agence, le prototype d’un avant-bras de prothèse bionique imprimé en 3D que les jeunes ingénieurs djiboutiens de cette association ont conçu pour les personnes souffrant d’un handicap à ce niveau.

Intitulé ‘‘HandShake’’, l’initiative permettra d’aider les personnes handicapées dans l’accomplissement de certaines tâches de la vie quotidienne, comme boire, geste simple pour les valides mais peut se révéler plus dur pour les personnes invalides.

Ces prothèses High-Tech, entièrement conçus à Djibouti et à moindre coût, seront, selon le président de cette association, entièrement gratuites pour les écoliers ou les étudiants. «La technologie d’impression 3D est une avancée majeure, qui dans le futur changera le quotidien d’un grand nombre de djiboutiens» a-t-il dit au directeur général de l’ANPH. A l’entendre l’association Djibouti Healthcare Engineering regroupe plusieurs équipes/startups, qui travaillent sur divers projets axés sur la santé.

L’initiative HandShake étant la première, a pour vocation de favoriser l’insertion sociale des personnes présentant un handicap au niveau de l’avant-bras. Il s’agit d’une prothèse bionique mobile, munie de capteurs qui communiquent avec son utilisateur par le biais des muscles ou de la voix.

Cette prothèse, de la nouvelle génération pourra donc se substituer à l’organe déficient des utilisateurs pour ainsi améliorer leurs intégrations sociales et leurs conditions de vie.  

Fraichement diplômés de la Faculté d’Ingénieurs de Djibouti, et entièrement formés au pays, le président de cette association  et ses jeunes collaborateurs veulent, grâce à la mise en vente à des prix abordables de ces objets révolutionnaires, aider le quotidien de leurs compatriotes.

La démonstration de cette nouvelle technologie développée concrétise l’engagement de ces jeunes djiboutiens à la problématique de l’autonomisation des personnes handicapées.

A l’issu de cette rencontre, le directeur général de l’ANPH Doualeh Saïd Mahamoud n’a pas manqué de féliciter et d’encourager le jeune ingénieur et son équipe pour le développement de cette nouvelle technologie qui contribuera à l’amélioration des conditions de vies des personnes handicapées.

Rachid Bayleh