La salle de réunion du siège de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Djibouti a abrité jeudi 18 avril dernier la cérémonie de clôture d’une session de formation destinée aux cadres de l’agence nationale de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (ANEFIP). D’une durée de trois jours,ces assises studieuses étaient axées sur la migration de travail.
Le bureau local de l’Organisation mondiale pour les migrations(OIM) a organisé en son sein du 16 au 18 avril une formation des formateurs sur la migration de travail. Et ce, faut-il ajouter, en partenariat avec l’Agence nationale de l’emploi de la formation et de l’insertion professionnelle (ANEFIP)
L’objectif de cette session de formation était de renforcer les capacités des cadres de l’ANEFIP en matière des droits de travail et plus particulièrement dans la compréhension du cadre juridique international, des dispositifs régionaux, bilatéraux et nationaux de la migration du travail et de la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT), notamment la contribution des travailleurs migrants au développement du pays d’origine et du pays de destination. D’une durée de trois jours, ces assises studieuses, ponctuées de modules théoriques et des exercices pratiques, ont décillé les yeux des fonctionnaires de l’ANEFIP qui sont amenés à se pencher sur la régularisation de travailleurs migrants dans l’accomplissement de leurs obligations professionnelles. Lors de la remise des attestations, la chargée de mission de l’OIM à Djibouti, Lalini Veerassamy, a félicité les participants pour leur assiduité et leur volonté à enrichir leurs connaissances en matière de migration du travail. Des préalables dont la satisfaction a permis de tordre le cou aux idées reçues circulant autour de ce sujet sensible.
Quant au directeur général de l’ANEFIP, Mahamoud Omar Guelleh, il a rendu hommage au sens de l’engagement de l’OIM dans cette optique.
N. Kadassiya