Dans le cadre du programme de micro-financement du fond pour l’environnement mondiale (PMF /FEM), le ministre de l’environnement et du développement durable, Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, et la représentante résidente du PNUD, Mme Emma Ngouan-Anoh, ont parrainé hier mercredi au Sheraton hôtel, la cérémonie de signature d’accords de micro financement au profit de 16 associations régionales pour mettre en œuvre des projets environnementaux au sein des 5 régions de Djibouti.

Le programme de petites subventions vise à soutenir les communautés dans leurs propres initiatives pour assurer des moyens de subsistance durables, tout en générant des bénéfices globaux pour l’environnement. Il s’agit d’un programme institutionnel du Fonds pour l’environnement mondial, mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement en collaboration avec l’UNOPS. A travers le monde le programme compte actuellement plus de 14 500 projets dans plus de 125 pays depuis 1992. A Djibouti, le programme a appuyé depuis 2013 plus de 54 projets.

En effet le programme apporte un soutien financier et technique à des projets qui préservent et restaurent l’environnement tout en améliorant le bien-être et les moyens de subsistance des populations, le programme de micros-subventions démontre que l’action communautaire peut maintenir l’équilibre délicat entre les besoins humains et les impératifs environnementaux.

Les 16 associations régionales, sélectionnées de manière participative et inclusive dans les régions d’Arta, Dikhil, Obock, Tadjourah et Ali-Sabieh, sont actives dans le domaine de l’écotourisme, l’apiculture, la restauration des mangroves, le reboisement, l’agriculture, l’installation de pompes solaires et la réhabilitation de puits. 

A l’issue de la cérémonie, la représentante du PNUD, Mme Emma Ngouan-Anoh s’est félicitée des associations sélectionnées parmi eux, les femmes, les jeunes, les personnes à besoins spécifiques. « Je suis heureuse de constater que les associations sélectionnés nous retrouvons des organisations de la société civile issues de groupes les plus vulnérables aux changements climatique tels que les femmes, les jeunes et les personnes à besoins spécifiques. »

De son côté, le Ministre de l’environnement et du développement durable, Mohamed Abdoulkader Moussa Helem a rappelé que l’ implication des associations est indispensable dans le développement des mesures d’adaptation au changement climatique de la conservation de la biodiversité, de la gestion des sacs plastiques , de la gestion des déchets  solides et liquides et d’ autres enjeux environnementaux. « C’est la raison pour laquelle, 16 associations ont été sélectionnées de manière participative par un comité composé d’un panel diversifié regroupant les ministères clés ainsi que des représentants de la société civile. Je profite de cette occasion pour remercier l’ensemble des membres de ce comité pour leur disponibilité et leur abnégation dans l’exécution de ces taches ». Parmi les organisations de la société civile sélectionnées, la priorité est donnée aux groupes minoritaires tels que les femmes, les jeunes et les personnes à besoins spéciaux.

La cérémonie de signature a vu la participation, le secrétaire général du ministère de l’environnement Dini Abdallah, le directeur de l’environnement, les présidents des associations ainsi que les membres du comité de pilotage du programme de microfinancement du fonds pour l’environnement mondial.

SOUBER