Stethoscope and heart, isolated on white background

La semaine dernière nous avons abordé l’impact d’une activité physique régulière sur la santé. Nous avons répété à plusieurs reprises que l’organisme humain a impérativement besoin du sport pour bien fonctionner.

A l’opposé, il existe un certain nombre de facteurs de risques qui entravent le bon fonctionnement de l’organisme. Ces facteurs augmentent le développement des maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus du myocarde.

Certains de ces facteurs de risques peuvent être modifiés par les comportements et les habitudes de vie. Il s’agit par exemple du tabac, de la sédentarité, d’un régime alimentaire riche en graisse, des maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète etc..

D’autres facteurs ne sont jamais modifiables. Ils sont souvent liés à l’hérédité comme l’âge, le sexe ou les facteurs familiaux.

Le tabac favorise le rétrécissement des vaisseaux sanguins. Lorsqu’il est associé à d’autres facteurs de risques, il augmente significativement la survenue des maladies cardio-vasculaires.

L’absence d’activité physique régulière associé à la consommation régulière du khat, du tabac, d’un régime alimentaire riche en féculant et en graisse survenant chez un homme âgé de plus de 40 ans entrainent à 80% à un accident cardio-vasculaire. Mais, ce scenario n’est pas inconnu des Djiboutiens. C’est un risque qui guette chaque adulte Djiboutien de sexe masculin âgé de plus de 25 ans qui broute dans les mabraz.

On parle d’hypertension artérielle, lorsque la tension artérielle est supérieure à 140/90 mm Hg après 20 minutes de repos. Cette tension artérielle correspond à la pression exercée par le sang sur la paroi des artères. Egalement, le diabète ou l’excès du mauvais cholestérol ont un impact négatif sur les artères et particulièrement sur  les petits artères du cœur.

L’âge et le sexe sont des paramètres qu’il est impossible d’agir sur eux. Il y a plus de risque chez les hommes de plus de 40 ans et chez les femmes de plus de 50 ans. Les maladies cardio-vasculaires touchent également plus les hommes que les femmes.

Il faut mieux prévenir et anticiper que de guérir les maladies qui touchent les organes “nobles” que sont le cœur, le cerveau, les reins, le foie etc..,.

Les facteurs de risque cardio-vasculaires sont très fréquents au sein de la population Djiboutienne.

Il est évident qu’ en terme de coût pour la société, la prévention primaire est plus économique que le traitement des manifestations des accidents cardio-vasculaires. En effet, les maladies cardio-vasculaires coutent très chères à Djibouti de part leur morbidité (soins et absentéisme) ou leur létalité.

Hormis l’hérédité, l’âge et le sexe, les principaux facteurs de risque sont modifiables par un bon comportement et une hygiène de vie irréprochable.

La prévention passe par quelques mesures qui sont essentiels. Il s’agit de:

• Arrêter de fumer et de limiter la consommation du khat

• Adopter une alimentation saine et équilibrée

• Surveiller son poids

• Lutter contre la sédentarité et de faire régulièrement du sport

• Gérer son stress

• Surveiller sa tension artérielle, son taux de sucre sanguin, son cholestérol etc…