Je le disais il y a quelques semaines, dans une rubrique qui traitait des virus, que ce siècle sera le siècle des virus. C’est un siècle où nous verrons des flambées d’épidémies ici ou là. Il touchera les animaux et les humains. Il faudra s’y préparer ou crever. C’est aussi simple que cela.
Le coronavirus a démarré en Chine dans une ville, le Wuhan, de 11 millions d’habitants et surtout dans un marché aux poissons. Cette épidémie a rapidement gagné toute la province de Hubei. Il a touché des milliers de personnes et tué des dizaines d’autres.
Dans ce monde globalisé, d’autres pays sont touchés. Mais, tout le monde a pris la mesure du danger et le ministère de santé de Djibouti a pris déjà les devants, surtout au niveau de l’aéroport international de Djibouti. Il faudra étendre cette surveillance à toutes les portes d’entrées de notre pays.
Le coronavirus (CoV) est un virus à ARN de la famille des coronaviridae, de la sous-famille orthocoronaviridae.
Les coronavirus provoquent des maladies allant d’un simple rhume à des pathologies plus sévères comme le SRAS (le syndrome respiratoire aigu sévère). Le virus identifié en Chine est un nouveau coronavirus. Il a été dénommé 2019-nCoV.
Le mode de transmission du virus a été initialement entre un animal (viande mal cuite ingérée) et un homme. Il est actuellement inter-humaine et par voie aérienne. La contamination sera possible à partir d’une distance de 1 mètre.
Une personne âgée ou ayant une santé chancelante aura plus des difficultés à guérir qu’une personne en bonne santé.
Les symptômes de l’infection du CoV sont une fièvre, une toux, un essoufflement. Ce sont des signes d’une simple grippe ou un rhume. Mais, ce coronavirus peut rapidement se compliquer en un SRAS avec une détresse respiratoire aiguée, une insuffisance respiratoire aiguée, une insuffisance rénale aiguée puis une défaillance multi-viscérale et enfin le décès.
Le diagnostic de certitude du CoV ne peut-être réalisé que par un laboratoire de catégorie P4.
Le traitement est symptomatique avec du paracétamol. Les Chinois utilisent actuellement de l’Interféron déjà utilisé pour d’autres virus. Nous verrons bientôt les résultats de ces tests.
Le port du masque n’est valable que pour les malades. Pour l’instant, il faut organiser un accueil spécifique des voyageurs en prévenance des zones sensibles.
Il faut former les personnels de santé sur la problématique de ce virus et sur les conduites à tenir. Egalement, il ne faut pas avoir peur de sensibiliser et informer les populations pour éviter les rumeurs.