Sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Mer, chargé des Ressources hydrauliques et sous la supervision générale du représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le bureau de la représentation de la FAO à Djibouti, en étroite collaboration avec la direction de l’élevage et des services vétérinaires, a organisé durant deux jours un atelier transfrontalier de formation et de sensibilisation sur les maladies animales prioritaires dans la salle des conférences de l’hôtel de la Palmeraie d’Ali-Sabieh.

La salle de conférence de l’hôtel de la Palmeraie d’Ali-Sabieh a abrité durant deux jours un atelier transfrontalier de formation et d’échanges d’expériences sur la peste des petits ruminants (PPR) et autres maladies animalières qui a réuni une vingtaine de techniciens d’élevage Djiboutiens et Ethiopiens. 

La cérémonie de son lancement a regroupé le préfet de la région, Moussa Aden Migane, le président du conseil régional, Charmake Hassan Allaleh, le député Abdi Khaireh Bouh et le représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture plus connue sous acronyme la FAO, Dr Falou Guèye.

En premier, ce dernier a tout d’abord souhaité la bienvenue aux participants Djiboutiens et surtout à ceux qui viennent du pays voisin, l’Ethiopie à Ali-Sabieh.

Nous sommes réunis au cours de ce rassemblement pour une mise en œuvre d’une coopération transfrontalière dans le but de lutter efficacement contre la peste des petits ruminants ou PPR ou autres maladies animalières récurrentes. Il a rappelé le nombre important de la population qui s’active autour de l’élevage et y trouve leur subsistance a savoir les éleveurs nomades, les agro-pasteurs, les commerçant de bétail, les bouchers, les activités relatives et métiers connexes. Ils représentent un pourcentage important des populations rurales et urbaines.

En république de Djibouti, la population des petits ruminants est considérable et les maladies animales comme la peste des petits ruminants (PPR) et la Pneumonie Contagieuse Caprine (PPCC) constituent des contraintes à la production, productivité et au commerce des petits ruminants en République de Djibouti et en Ethiopie.

Cet atelier vise  à instaurer une coopération transfrontalier Djibouto-Ethiopien efficace dans la lutte contre les maladies animales transfrontalières et à motiver  les personnels de terrain : les éleveurs et les vaccinateurs contre la PPR et la PPCC. Il intervient après une sécheresse récurrente qui a affaibli le troupeau des ménages et décimée beaucoup de bêtes. Le rôle de la FAO est donc à la fois d’aider particulièrement les pays, de promouvoir la coopération et l’entraide régionale mais aussi d’harmoniser la politique d’éradication de la peste des petits ruminants d’ici 2030. A l’égard des participants, le représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Falou Guèye a dit ceci : “Vous êtes les acteurs du développement  de l’élevage à Djibouti et en Ethiopie qui sont chargé de la mise en œuvre  de cette stratégie de prévention et de contrôle des maladies animales prioritaires y compris la PPR et la PPCC. Le président de l’instance régionale de la décentralisation, Charmake Hassan Allaleh se réjouis de prendre part à l’ouverture de cet atelier. Certainement des réponses adéquates aux maladies animales qui déciment le bétail sortiront de cette rencontre. A cet effet, nous remercions la FAO de participer activement au soutien de leur préservation puisque le cheptel demeure le seul moyen d’existence des populations des zones de la brousse.Pour sa part, le préfet Moussa Aden Migane a souhaité la bienvenue au chef-lieu de sa région, aux techniciens d’élevages en provenance de l’Ethiopie ainsi que leurs pairs djiboutiens issus des autres régions de l’intérieur du pays.

Il a exhorté aux participants de penser à mettre en œuvre des initiatives similaires afin d’assurer l’éradication des pestes animales et le contrôle des autres maladies de la même espèce au lieu et place de l’organisation onusienne.

En tant que professionnels des maladies animales des régions frontalières, il est vitale de collaborer intensément dans le but de stopper ou de minimiser la circulation des virus responsables des pestes décimeuses de l’élevage.

A travers ce genre de rassemblement l’état  contribue à sa sauvegarde, évitant sa fragilisation (maladie, sécheresse, etc.), permet l’amélioration de sa productivité et sa diversification.

Les maladies animales, comme la peste des petits ruminants (PPR) et Péripneumonie Contagieuse Caprine (PPCC), constituent des contraintes à la production, productivité et au commerce des petits ruminants sur le territoire national et l’ensemble de la sous région. Globalement, l’atelier vise à instaurer une coopération transfrontalière efficace pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (maladies animales prioritaires ) et à motiver les personnels de terrain sur la vaccination contre la PPR et la PPCC notamment.

A cet effet, au cours de ces deux jours, les objectifs poursuivis ont permis aux  participants de se réunir et d’échanger des informations entre techniciens de l’Éthiopie et de Djibouti pour harmoniser et synchroniser la lutte contre la PPR.

Mais aussi de collaborer et communiquer dans le domaine de la santé animale. Ils ont fini de former une équipe mixte pour la lutte des maladies transfrontalières dans le but de vacciner des cheptels animaux de part et d’autre de la frontière.

A l’issue de cet atelier transfrontalier de formation et d’échanges d’expériences sur la peste des petits ruminants (PPR) et autres maladies animalières qui a réuni une vingtaine de techniciens d’élevage Djiboutiens et Ethiopiens, les résultats poursuivis sont divers.

Il s’agit de mettre au point une bonne synergie de lutte contre les maladies transfrontalières. Et pour atteindre celle-ci, il a été convenu de travailler en étroite collaboration entre les deux parties, la création d’ une équipe mixte et un très bon partage des informations.

Il a été signalé que les troupeaux d’élevage vaccinés doivent être enregistrer de chaque côté de la frontière.

Ainsi la lutte concertée contre les maladies animales transfrontalières sera effectuée donc elle deviendra effective.

Brève, la relation de collaboration et de communication est renforcée entre les professionnels de la santé animale des deux pays.

Cet atelier a été clos par une étude sur le terrain effectué dans la zone frontalière de Guélilé.

Ali Ladieh