Une équipe de médecins sud-coréens et leurs aides soignants pratiquant la méthode de soin d’acupuncture séjourne durant une dizaine de jours à l’hôpital régional « Docteur Ahmed Absieh Warsama » d‘Ali-Sabieh.

Et ce, à l’initiative de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés et des Sinistrés (ONARS) en étroite collaboration avec le Ministère de la santé publique que cette mission est rentrée en service sur place. Elle est composée de quinze acupuncteurs sud-coréens et de deux autres citoyens Nord-américains.

Des centaines de patients provenant de l’ensemble de la région et des camps des réfugiés d’Ali-Addé et de Holl-Holl ont profité des soins liés à la pratique de l’acupuncture. Des hommes, des femmes et parfois des enfants victimes des anomalies physiques ou victimes des troubles neurologiques.

Des patients souffrant le plus souvent des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes). Sachant que l’acupuncture est une partie de la médecine chinoise. Elle a l’âge de la civilisation chinoise.

Depuis toujours, elle est utilisée et a été transmise jusqu’à nos jours par une très abondante littérature rédigée par les lettrés et un enseignement oral de maître à élève. Cette méthode de soin millénaire consiste à planter des multitudes d’aiguilles fines sur des points du corps bien connu par le patricien. L’effet bénéfique le plus étudié et reconnu de l’acupuncture est certainement le soulagement de la douleur à court et à long terme.

L’acupuncture permet de favoriser un effet sédatif et un aspect calmant, car elle intervient dans la modulation de l’activité cérébrale. Ceci lui permet d’avoir une action sur l’insomnie, le stress, l’anxiété et la santé mentale. Les traitements de cette pratique médicinale aident à rétablir l’homéostasie ou l’équilibre naturel du corps en influençant les systèmes endocriniens (hormones) et le système nerveux autonome (sympathique et parasympathique). L’acupuncture peut agir sur le système immunitaire et permet un effet modulateur de ce dernier selon les besoins du corps. Elle favorise les mécanismes intrinsèques de réparation du corps.

Enfin, elle aide la circulation locale, l’oxygénation, la régénération tissulaire et la réparation cellulaire. Après une semaine de service de cette mission, jeudi dernier, le secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar accompagné par le préfet de la région, Moussa Aden Miganeh , le président du conseil régional, Charmaké Hassan Allaleh, le député Abdi Khaireh et d’autres responsables locaux ont fait immersion dans le centre hospitalier régional de la ville afin de s’enquérir du déroulement des soins offerts à la population à travers la pratique de l’acupuncture.

Les visiteurs de marque ont été conduits par des responsables du centre médical dans les locaux accueillant les patients soignés à l’acupuncture. Sur place, ils ont constaté de visu l’engouement de la population pour pouvoir bénéficier des soins liés à cette méthode.

Par la même occasion, ils ont rentré en contact avec les soignants et les soignés qui ont tous approuvé le bon déroulement de cette campagne médicale à l’acupuncture. Les porte voix des acupuncteurs ont fait savoir que des nombreux individus ont retrouvé la motricité d’un membre supérieur ou inférieur et sentir leur douleur chronique amoindrie après avoir été traiter à la plantation des aiguilles fines. A l’issue de leur visite, le secrétaire exécutif de l’ONARS et les responsables de la région ont reconnu l’importance des missions médicales de ce genre et autre pour la population.

Ils ont fait savoir au micro des médias nationaux la nécessité de mettre en œuvre périodiquement des caravanes médicales offrant des soins médicaux spécifiques. Les patients traités à l’acupuncture ont tous exprimé leur satisfaction, leur soulagement et leurs remerciements pour les initiateurs de cette campagne de traitement à l’acupuncture.

ALI LADIEH